Certaines APC de la wilaya de Tébessa semblent
traverser des zones de turbulences. Des élus locaux en prison, d'autres
attendent dans les couloirs des tribunaux. Des casseroles traînent partout pour
des affaires liées à la gestion, au détournement et au gaspillage de deniers
publics, à la gabegie et aux actes corruptifs, qui font de certains P/APC, des
parias et la risée des citoyens. Résultat, les services de certaines communes
se trouvent englués, les administrés patientent faute de mieux, des activités
communales réduites et l'image de l'APC vole en éclats. Des conflits d'intérêts
obstruent et retardent les lancements des programmes, une qualité du service
public plus que modeste. Le peu d'encadrement administratif et financier ne
fait qu'accentuer la crise latente de ces entités de base des collectivités
locales, appelées à être plus présentes dans les projets des pouvoirs publics,
qui comptent faire de la commune un levier essentiel de sa politique
d'investissement, à la décharger des contraintes, à lui rendre ses lettre de
noblesse, au titre d'un code de la commune innovant. Et pour que cette
perspective réussisse, il faudrait penser au renforcement des ressources
humaines adéquates qui, malheureusement, font défaut. Il fallait, à maintes
fois, l'intervention salutaire et combien précieuse, des services de la wilaya
pour relancer quelque peu la machine enrhumée et mal huilée de certaines APC
pour les remettre à flot, leur redonner une raison d'exister. A entendre tout
ce qui se raconte concernant les personnels élus ou désignés des communes, les
gens doutent des capacités assignées à des gestionnaires des affaires
publiques. Alors la question est de savoir, faudra-t-il revoir de fond en
comble les critères du choix des responsables des communes, compétences,
professionnelles, assiduité, désintéressement et probité morale entre autres
?!!