Plusieurs dizaines d'habitants de la daïra d'Ouled Yaich se sont rassemblés, lundi dernier, devant le siège de la wilaya pour protester contre le retard dans la distribution des 1030 logements publics locatifs (LPL) dont les clefs devaient leur être remises dans un proche avenir mais qui, selon certaines sources, ne le seront que l'année prochaine. «Nous nous apprêtions à habiter enfin nos logements dans un proche avenir mais on nous affirme que nous n'aurons nos clefs qu'en 2021 car les logements ne sont pas terminés », explique l'un des bénéficiaires de ces logements dont la liste a été affichée au mois de juin 2019. Des représentants ont été reçus par le chef de cabinet du wali et d'autres par le président de l'APW mais la plupart exigent de rencontrer le wali en personne pour qu'il leur explique ce qu'il en est exactement. Le rassemblement de ces bénéficiaires devant le siège de la wilaya a causé des perturbations de la circulation automobile et piétonne et les services de sécurité ont dû intervenir pour y mettre de l'ordre.

2 blessées dans une explosion de gaz

Deux femmes, l'une âgée de 39 ans et l'autre de 75 ans, ont été brulées au deuxième degré, la première au visage et aux membres supérieurs et inférieurs, la deuxième au visage qui a subi des brûlures de 1er degré, suite à une explosion de gaz survenue au niveau de la salle de bain de leur habitation située dans un immeuble de 5 étages au quartier 60 logements à Chébli, dans la nuit de lundi à mardi à 20h10. Le gaz s'est échappé d'une bonbonne de gaz pour chalumeau laissée là pour des travaux par un plombier. Lorsque l'une des deux femmes a voulu allumer la lampe de la salle de bain, l'étincelle provoquée par l'électricité a causé une déflagration. Les sapeurs-pompiers de l'unité de la Protection civile de Bouinan sont intervenus pour porter secours aux deux blessées qui, après les premiers soins d'urgence, ont été évacuées vers le secteur sanitaire de Chébli, tout en mettant fin à la panique qui s'est emparée des habitants.

«Un dialogue franc et fructueux»

Après un premier round de négociation entre le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems Eddine Chitour, et les partenaires sociaux, la Fédération nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, par la voix de son SG, Dr Messaoud Amarna, a qualifié le dialogue de ?fructueux et motivant'. Selon ce responsable, cette première rencontre a permis aux représentants du partenaire social d'exposer les points contenus dans la plateforme des revendications socioprofessionnelles de ce secteur névralgique, au moment où la tutelle a ouvert les portes du dialogue afin de trouver les solutions. «Le ministre a été réceptif à nos revendications et a affiché sa disposition à examiner les points qui relèvent de sa compétence », a affirmé le SG de la fédération. Pour rappel, la rencontre entre le ministre et les représentants des travailleurs de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été provoquée par le regroupement, jeudi dernier, des enseignants et chercheurs de l'université de Tlemcen qui ont appelé à la reprise du dialogue pour éviter d'entrer en conflit avec la tutelle. La révision de la grille des salaires, le statut particulier de l'université et celui des structures organiques sont parmi les points les plus importants de la revendication. Les universitaires estiment aussi que les responsables de ces structures doivent être nommés par décret à l'instar des autres postes administratifs et pédagogiques classés. Le logement pour l'enseignant universitaire a aussi été évoqué et classé parmi les priorités à étudier pour permettre à cette catégorie de fonctionnaires de travailler à l'aise. Dr Amarna donne l'exemple du projet de 650 logements destinés aux enseignants universitaires de la wilaya d'Alger qui n'a pas encore été lancé. Le dossier sera ainsi complété et ficelé pour être remis au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique après une réunion régionale qui se tiendra à Djelfa et une conférence nationale prochainement à Oran pour discuter des statuts particuliers des enseignants universitaires, enseignants chercheurs, enseignant chercheur à la faculté de médecine et autres personnels d'appui à la recherche scientifique.