Un fonctionnaire de la subdivision de la direction de l'urbanisme, de l'architecture et de la construction (DUAC), sise dans la commune d'El Hachimia, au sud de Bouira, vient d'être arrêté en flagrant délit de corruption.

Selon des informations, le fonctionnaire déloyal qui avait pouvoir dans un service qui délivrait des certificats de conformité, tarabustait, depuis un certain temps, un promoteur qui peinait à avoir ce fameux certificat de conformité, en ayant pourtant rempli toutes les conditions exigées par cette forme de procédure. C'est de ce fait que le fonctionnaire malhonnête exigea de l'entrepreneur une somme d'argent estimée à 10 millions de centimes en contrepartie de la remise du document. Mal lui a pris, car l'indélicat fonctionnaire sera arrêté en flagrant délit de corruption, lorsqu'il prit rendez-vous avec sa victime pour percevoir la somme d'argent, dans un café de la ville d'El Hachimia. Le fonctionnaire indélicat, ignorait qu'auparavant l'entrepreneur avait saisi les services de police qui ont pris soin de relever les numéros des billets de banque. L'auteur sera arrêté en flagrant délit, car une souricière lui a été tendue par les policiers, au moment de la rencontre fatale. Le mis en cause répondant aux initiales B.S, a été présenté au parquet et placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur. En attendant son jugement, l'auteur de ce délit déshonorant aura tout le temps de méditer son crime.

Un terroriste condamné à la perpétuité

La cour de Bouira vient de juger le terroriste A. D. âgé dans la quarantaine, poursuivi pour les délits de constitution de groupe terroriste, adhésion aux groupes terroristes, tentative d'homicide volontaire avec préméditation, vol à main armée, faux et usage de faux sur des documents publics, atteinte à un bien foncier et construction sans permis. Ce terroriste activant sous la bannière de la katibat El Farouk qui opérait sur l'axe Lakhdaria-Boghni dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a été arrêté en 2016 dans la wilaya de Tizi-Ouzou non loin d'un commissariat de la localité d'Ain El Hammam. Il était muni d'un engin explosif (bombe artisanale). Présent à la barre, il déclarera à la cour qu'il était sur le point de se rendre aux services de sécurité, dès l'instant où il fut arrêté. Mais la justice ne crut pas à ses informations, d'autant plus qu'il a été vu par un témoin des jours auparavant dans sa région d'origine, la commune d'Aomar, alors qu'il nia tous les faits portés contre lui. Notamment, pour ce qui est de l'explosion d'une conduite d'un gazoduc dans la commune d'Aomar dont la bombe qui était placée fut actionnée à distance. Cet acte terroriste et de sabotage a, non seulement provoqué d'importantes atteintes à la conduite de gaz, et à l'environnement, a blessé sérieusement aussi un agent de sécurité qui fut transféré aux urgences de l'hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira. Vu les charges retenues contre ce terroriste, dont plusieurs membres de sa famille sont assez connus dans la région pour leur ralliement au terrorisme, la procureure générale requis la prison à vie à son encontre. Durant le déroulement de son procès, le représentant du ministère public a requis une sentence maximale, c'est-à-dire la peine capitale. Après les plaidoiries des avocats, les juges ont quitté la salle d'audience pour aller délibérer. Ils reviennent des heures plus tard pour prononcer le verdict final qui est l'emprisonnement à perpétuité contre le prévenu.