M.Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine, a été l'hôte de la wilaya ce jeudi. Il a assisté aux festivités ayant marqué le 58e anniversaire des manifestations pacifiques organisées par la communauté algérienne établie en France, le 17 octobre 1961 à Paris.

Lors d'une déclaration qu'il a faite à la maison de la culture de Chlef, il a insisté longuement sur la nécessité de l'écriture de l'histoire de notre révolution : «C'est une obligation de ne pas délaisser l'histoire de l'Algérie, ses héros, sans oublier les femmes». C'est un devoir de mémoire destiné aux futures générations qui doivent connaître les sacrifices consentis par leurs aînés pour le recouvrement de l'indépendance nationale.

«Durant la guerre de libération nationale, il a été dénombré 1,5 million de martyrs et 8 millions pour les différents soulèvements qui l'ont précédée»

M.Zitouni affirme qu'occulter l'histoire de notre révolution constitue une trahison envers les chouhada. Il déclare que son département a entrepris de nombreuses démarches pour convaincre la France au sujet de quatre dossiers parmi lesquels les archives non encore remises, l'indemnisation de la population concernée suite aux explosions dues aux essais nucléaires et les disparus. Il précise : «Nous sommes toujours en attente de réponse, il n'y a pas une réelle volonté de la part de la France pour leur règlement...». Il a annoncé qu'au niveau de son département des réflexions sont en cours pour faire usage d'autres méthodes.