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Constantine - Sit-in de demandeurs de logements devant la wilaya

par A. El Abci

Des demandeurs de logements sociaux, non bénéficiaires de décisions de pré-affectation et d'autres ayant déposé des recours suite à leur « exclusion provisoire » de la liste des 2.500 bénéficiaires affichés au mois de janvier dernier, ont tenu, hier, un sit-in de protestation devant le cabinet du wali.

Les derniers cités qui sont au nombre de 690 personnes, ont été éliminés « provisoirement » de la liste, leur a-t-on dit, et ce suite à l'enquête effectuée au niveau du fichier national, qui a fait état du bénéfice par les concernés de logements dans les autres formules, ou sont propriétaires de lots de terrains constructibles, selon leur représentant, Farouk. Et pour être réhabilité dans son droit au relogement, « l'exclu » doit ramener un document appelé « négatif » de l'OPGI, prouvant qu'il n'a pas bénéficié de logement dans aucune autre formule, dit-il. « Mais le problème, poursuit-il, c'est que lorsque nous sommes allés à cet office pour demander ce fameux document, l'on nous a répondu qu'ils ne peuvent pas nous le remettre, mais qu'ils se chargent de l'envoyer à la daïra directement. L'agence foncière nous a donné la même réponse pour ce qui a trait au document en question pour ce qui est de la possession de lots de terrains constructibles », a-t-il soutenu. En effet, le document ne peut pas être délivré à des personnes privées, mais échangé entre administrations.

Les demandeurs de logements sociaux, qui n'ont été destinataires de décisions de pré-affectation, qui disent venir de la vieille ville (Rahbet Essouf, Errahba et Sidi Lejliss) et de quartiers du centre-ville (Belouezdad, El Manchar et la rue Kitouni), estiment de leur côté avoir été trahis par les autorités de la wilaya.

« En effet, font-ils savoir, comment peut-on prétendre être juste et équitable en donnant la priorité aux plus anciens dossiers déposés et ne pas nous avoir envoyé les pré-affectations à nous qui avons fait des demandes de logements en 1994, 1993 et 1990. Et pour preuve, ajoutent-ils, nous avons tous en poche les récépissés portant les dates en question », affirment-ils.

Reçus par un représentant du wali, les protestataires ont été invités à plus de patience en leur promettant de transmettre leurs doléances à qui de droit.