Une bonne partie des habitants de la cité «Mesri Djillali», plus connue
localement comme la «cité EPLF», remue ciel et terre pour tenter de sauver un
espace vert, menacé par le béton. Selon les doléances des habitants venus à
notre bureau mardi, un terrain de plus de 600 m2 initialement destiné à la
réalisation d'un espace vert a fini par être destiné à servir à la construction
«d'une autre mosquée alors que notre cité de 500 habitants compte déjà trois
autres mosquées», dénoncent-t-ils dans une lettre de pétition adressée aux
autorités locales et centrales. «Nous monterons à Alger s'il le faut pour
sauver cet espace vert de l'invasion du béton», menace un habitant, les yeux
rouges de colère.