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ASM Oran: Des conflits mal venus

par M. Zeggai

La semaine qui a précédé le match contre l'ABS a été marquée par des conflits au sein de l'ASMO. Il y a eu d'abord celui survenu entre les dirigeants asémistes, à leur tête le président du CSA, Merouane Baghor, et le directeur de la Jeunesse et des Sports, Badreddine Gharbi. Pour éclairer l'opinion publique, nous avons tenté de prendre attache avec les responsables de l'ASMO mais, comme à l'accoutumée, personne n'a répondu à nos appels. S'agit-il là d'une fuite de responsabilité ? Cette question mérite une réponse.

En parallèle, nous avons pris attache avec le DJS, mais ce dernier n'a pas voulu s'étaler sur ce problème à un moment où « l'ASMO n'a pas encore assuré définitivement son maintien », a-t-il affirmé. « Pour le moment, nous sommes concentrés sur l'avenir du club. Je ne suis pas là pour entrer dans des conflits inutiles à une période déterminante pour la survie du club », s'est-il contenté de dire. Selon notre source, les subventions semblent être le motif principal de ce désaccord, pour le moins surprenant, entre les responsables de l'ASMO et le DJS. Du côté asémiste, on estime que « le club n'a reçu que des miettes », alors qu'une source proche de la DJS assure que l'ASMO a bénéficié de plus de quatre milliards de centimes. « Les autorités de la wilaya ont joué pleinement leur rôle, y compris la DJS », nous a-t-on révélé.

Le bras de fer qui est donc engagé entre les deux parties, censées travailler en pleine collaboration dans l'intérêt du football à Oran, risque de déboucher sur une situation conflictuelle.

Par ailleurs, on vient d'apprendre que de nombreux joueurs sont montés au créneau pour exiger la régularisation de leurs dus, et plus particulièrement les primes de la victoire de l'USMAn et le nul acquis à Kouba. « Nous sommes sans salaires depuis des mois et maintenant, on ne perçoit même pas nos primes de matches ! », dixit un joueur qui a voulu garder l'anonymat. Ces mêmes joueurs ont menacé de faire grève après avoir boycotté la reprise des entraînements, comme en témoigne l'absence de plusieurs éléments. Encore plus, un joueur a sollicité l'intervention de Badreddine Gharbi, le directeur de la Jeunesse et des Sports. Sur le plan sportif, il est clair qu'un succès face à l'ABS permettra à l'ASMO d'éviter les affres de la relégation. Car la victoire de l'USM Blida a déjoué tous les pronostics, en enfonçant l'ESM, qui reste la formation la plus menacée par la relégation en DNA. En somme, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur les véritables raisons ayant amené l'ASMO à tomber si bas et à flirter chaque saison avec le spectre de la descente. Nous y reviendrons prochainement avec plus de détails.