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Constantine - Acquisition d'accessoires pour les accélérateurs de radiothérapie: Un marché bloqué depuis 6 ans !

par A. Zerzouri

Malgré le fonctionnement régulier de ses trois accélérateurs et la mobilisation du personnel, rôdé en matière de traitement prodigués aux malades, le centre anti-cancer (CAC) de Constantine reste à la traîne par rapport au développement atteint par d'autres régions du pays. Nonobstant le fait qu'entre 120 et 150 malades traités quotidiennement, on peut même le classer dernier de la catégorie, selon des spécialistes. Car les régimes appliqués sont très loin de répondre aux performances acquises dans le domaine grâce aux développements introduits dans le système de la radiothérapie, à l'enseigne des accélérateurs eux-mêmes qui sont restés à un stade «basique» depuis leur installation. Comment peut-il en être autrement quand les accélérateurs sont dépourvus des accessoires indispensables pour atteindre un niveau de traitement efficace ? Les trois accélérateurs du CAC n'ont pas été dotés des accessoires nécessaires, dont des logiciels qui donnent accès à de nouvelles options très bénéfiques dans le traitement des maladies. Selon les spécialistes, ces options permettent d'éviter les complications dans le traitement des tumeurs cancéreuses, notamment grâce à l'option IRMP, et ce n'est pas rien quand on sait que les complications des tumeurs en question restent la hantise du malade et de son médecin traitant. Les autorités centrales ont bien débloqué une enveloppe financière conséquente pour l'acquisition de ces accessoires, qui donnent accès à de nouvelles options dans le fonctionnement des trois accélérateurs du CAC, mais le marché attend toujours, depuis six ans, déjà. On a bien sondé quelques voies pour l'acquisition des accessoires en question, mais les responsables locaux ont jugé les prix trop excessifs. Alors qu'on aurait été bien inspiré si on savait que «la santé a un coût mais qu'elle n'a pas de prix», comme le dit un adage. En tout cas, le retard accusé dans l'acquisition de ces accessoires, qui boostent le perfectionnement des accélérateurs de radiothérapie et offrent de meilleurs soins aux malades, rappellent un autre retard, de 13 ans, dans la réalisation de l'extension du CAC, et qui devrait au bout offrir un minimum de confort aux malades.