Le Centre national de formation des personnels pour handicapés (CNFPH) a initié, jeudi dernier, en coopération avec les services de l'action sociale (DAS), une journée d'étude sur des mécanismes d'intégration scolaire et professionnelle pour les personnes atteintes de trisomie 21.

Cette journée d'étude a été une opportunité d'échange de points de vue sur le problème de la prise en charge de cette catégorie de la population, pour aussi bien les chercheurs, les professionnels que les associations actives dans ce domaine. Il s'agissait également de présenter le bilan de cette prise en charge par le secteur de la solidarité, selon la directrice de l'action sociale de la wilaya de Constantine, Mme Gouah. Le rôle des associations actives dans ce domaine, avec présentation de cas pilotes de prise en charge de ces trisomiques 21, a été également évoqué.

Les mécanismes d'intégration avec l'expérience des classes spéciales, qui est considérée comme le 1er cas pilote, et les fermes pédagogiques et l'insertion professionnelle en sont le 2ème cas, ont été largement abordés par la directrice de l'action sociale. Cette dernière explique qu'il y a 24 enfants trisomiques qui fréquentent les classes spéciales au niveau de l'éducation nationale, dont 10 de ces enfants ont été transférés aux fermes pédagogiques pour les besoins d'une formation professionnelle. Ce qui les aidera grandement à trouver un emploi et c'est là le 2ème aspect d'insertion dans le monde du travail.

Et d'indiquer encore que par le biais des six projets animés par le mouvement associatif et financées par l'action sociale (DAS), il est prévu l'insertion dans le monde du travail d'un plus grand nombre de jeunes âgés de plus de 18 ans. Sachant, fait-elle savoir, que sur un ensemble de 900 résidents tous genres confondus, dans les centres de la DAS, 325 enfants trisomiques 21 sont répartis sur cinq centres psychopédagogiques du secteur.