A
l'instar des autres quartiers touchés par les opérations de relogement, une
grande partie des artères de Haï Derb sera
réhabilitée. Cette décision a été prise par le wali d'Oran qui a décidé de
débloquer plus de 2 milliards de centimes pour cette opération. La décision a
été prise à l'issue de sa dernière sortie au niveau de plusieurs quartiers de
la ville. Lors de cette inspection, le wali d'Oran, qui avait visité les
cimetières d'Oran, avait aussi débloqué une enveloppe de près de 5 milliards
pour la régie autonome des pompes funèbres. A Haï Derb,
le chef de l'exécutif a constaté la dégradation du réseau de la voirie au
niveau de ce quartier populaire, qui fera l'objet d'une grande opération de
réaménagement à l'issue du relogement des familles. Cette initiative intervient
en marge d'une opération de réhabilitation de la voirie urbaine lancée il y a plus
de trois mois à travers plusieurs quartiers de la ville. Pour cette opération,
une enveloppe budgétaire de 30 milliards de centimes a été débloquée par la
wilaya d'Oran. Les travaux ciblent 40 kilomètres de routes urbaines.
L'opération est chapeautée par la direction des travaux publics. Des opérations
de revêtement sont programmées à chaque occasion ou sans. Malheureusement, ces
opérations successives de réfection de la voirie à coups de milliards
n'arrivent pas à donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent
toujours de l'état dégradé de la chaussée. Les solutions apportées sont
malheureusement provisoires, car à cause des pluies, du froid ou même des
grandes chaleurs, c'est le retour à la case départ : les routes retapées la
veille redeviennent impraticables le lendemain. Outre la voirie, le wali d'Oran
a tenu à soutenir les efforts consentis par les responsables de la régie
communale des pompes funèbres et ce, en débloquant quelque 5 milliards de
centimes. Selon nos sources, la régie communale d'Oran gère quatre cimetières
musulmans, à savoir Moul Douma, Sidi El Ghrib, El Melh et Aïn El Beïda, et le cimetière chrétien Tamazouat
d'El Hamri. Sur les quatre cimetières musulmans,
trois sont complets. Il s'agit de Moul Douma, Sidi El
Ghrib et El Melh. Les cimetières musulmans que
possède Oran et qui datent de l'ère coloniale sont dans leur majorité arrivés à
saturation aujourd'hui. Pour rappel, le cimetière Sidi El Ghrib ouvert avant
1792, d'une surface de 62 ares et 94 centiares, est le plus ancien cimetière
musulman qui est situé sur la rive gauche de l'oued Ras El Aïn.
Le cimetière Moul Douma a été ouvert en 1868, alors
que celui connu sous le nom d'El Melh date de l'année
1929. Le cimetière musulman d'Aïn El- Beïda a commencé à accueillir les morts à la fin de 1956.
Depuis sa création, il a déjà connu deux extensions, en 1986 et en 2008. Avec
ses 140 hectares, il est actuellement le plus grand cimetière de la ville
d'Oran.