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Des
fuites d'eau un peu partout. Le spectacle est désolant, dans une conjoncture où
les habitants de la ville de Tébessa ont besoin de chaque goutte de ce liquide
précieux. Et dire que nous sommes à quelques semaines de la saison estivale.
Lors de sa dernière visite à Tébessa, le ministre Hocine Necib
avait déclaré que l'approvisionnement en eau potable sera assuré à raison de
80% des besoins de la population. Or, si on observe toutes ses déperditions
qu'on peut éviter, ne serait-ce qu'en procédant à un entretien régulier du
réseau, on en doute.
Oui, les agressions tierces sont légion, résultat des interventions effectuées par des entreprises ou des particuliers. Parfois, c'est du travail bâclé, exemple la conduite posée à même la chaussée près de l'agence commerciale de Sonelgaz; la circulation automobile bien dense sur le lieu a fait le reste, la canalisation a volé en éclats et l'eau s'est déversée pour couler jusqu'à la voie ferrée, une centaine de mètres plus bas. De même, l'autre grosse fuite enregistrée en face du siège de l'UGTA, toujours au centre-ville de Tébessa; il a fallu presque une semaine pour que la fuite soit réparée, mais pour combien de temps. Quel rôle joue la police de l'eau dans la préservation des ressources hydriques ? Peut-être même en verbalisant les contrevenants, sachant que l'eau n'a pas de prix et que si l'Etat lève sa subvention, on la payera trop cher. |
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