
Chaque
année un nombre important de personnes sont victimes d'accidents de la voie
publique et beaucoup en meurent. A cela s'ajoutent les catastrophes de plus en
plus fréquentes et les accidents de la vie courante auxquels la population est
exposée quotidiennement. Toutes les études montrent que le pronostic vital est
étroitement lié à la rapidité de l'alerte et à l'efficacité des actions
entreprises avant l'arrivée des secours spécialisés. Un grand nombre de décès
pourrait être ainsi évité si les témoins étaient formés à intervenir en
attendant l'intervention des secours médicalisés. Plus de 4.400 personnes ont
été formées aux premiers secours à Oran, dans le cadre de son programme « un
secouriste par famille » lancé en 2010 par la protection civile. La formation
comporte un volet théorique qui est un programme déjà tracé par la protection
civile. Un volet pratique ou des mannequins sont utilisés par les apprenants
pour effectuer des gestes d'urgence. À la fin de la formation, un examen sur
tout ce qui a été vu durant 21 jours aura lieu et comportera deux parties : une
théorique notée sur 10 et une autre pratique notée sur 10 et l'apprenant qui
aura une moyenne de 10 sur 20 est qualifié à prodiguer ces gestes de secours.
En fin de la formation, une attestation de secouriste volontaire est remise au
candidat.
Aujourd'hui,
il est largement admis que les gestes de sauvetage et de secourisme doivent
être prodigués sur les lieux mêmes de l'accident avant même l'intervention des
équipes spécialisées de secours. En effet, l'action initiale devant la grande
majorité des situations de détresse repose sur quelques gestes simples,
réalisables sans matériel autre qu'un téléphone mobile et deux mains, mais qui
nécessitent néanmoins un apprentissage et un changement de comportement adapté
pour répondre aux besoins de toute situation de détresse.