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Constantine - Un Salon de la micro-entreprise au mois de mars

par A. E. A.

L'organisation d'un Salon de la micro-entreprise à Constantine, au mois de mars prochain, a obtenu l'accord de principe des autorités locales, nous a indiqué le président de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE), M. Merdaci.

Ce dernier, qui a introduit la demande pour l'organisation de ce salon, a précisé que son thème sera axé sur l'octroi des 20% des marchés publics aux investisseurs Ansej et Cnac, d'où l'importance de la présence et la participation des directeurs de l'exécutif et des responsables de l'administration locale à cette manifestation dont la date exacte reste à fixer.

Le président de la FNJE notera qu'il s'agit d'une exposition de trois jours, avec la participation de 20 micro-entreprises, activant dans le secteur de l'agroalimentaire, le BTPH, l'environnement et des bureaux d'études, entre autres, qui se tiendra au niveau de la maison de la culture Malek-Haddad. « J'ai proposé dans la demande que cette rencontre se tienne entre le 1er et le 15 du mois de mars », et qu'elle se déroule sous le slogan « La micro-entreprise outil du développement local », précise-t-il encore.

En plus du salon, il y aura, donc, une sorte d'assises sur la micro-entreprise, auxquelles seront invités les directeurs de l'Opgi, des travaux publics, du logement en plus des APC et daïras, pour les sensibiliser sur le quota de 20% des marchés publics à attribuer aux micro-entreprises, selon la législation en vigueur.

Législation, dit-il, qui peine à être appliquée sur le terrain malgré le fait qu'elle représente, en vérité, un plus pour le développement local et une chance pour en promouvoir, en termes de production et de services, les activités au niveau de la wilaya.

Car, regrette-t-il, les micro-entreprises ne bénéficient toujours pas, jusqu'à aujourd'hui, de ce droit lorsqu'elles participent à un appel d'offres.

Alors que beaucoup parmi elles ont montré sur le terrain et de façon satisfaisante ce dont elles sont capables de faire dans différents secteurs, comme celui des services, à l'instar des bureaux d'études qui demeurent quasiment marginalisés, déplore-t-il.