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Commerçants de la gare routière ouest: L'OPGI refuse d'exécuter une réquisition du wali»

par A. E. A.

  Les 24 commerçants de la gare routière ouest, fermée depuis janvier dernier par l'APC, ont reçu mercredi dernier de la part du maire des décisions d'attribution de locaux commerciaux appartenant à L'OPGI, à la nouvelle ville de Massinissa, mais «l'OPGI refuse de s'exécuter», disent-ils.

Selon le président de l'association des commerçants de la gare ouest, M. Bendakir, «juste après avoir eu en main les décisions d'attribution, signées du maire et du wali, et adressées à L'OPGI, nous sommes allés au siège de cet Office, mais une fois sur place, le responsable qui nous a reçus, nous a signifié que L'OPGI n'a pas été destinataire d'un écrit officiel dans ce sens et qu'en tout état de cause, tous les locaux se trouvant à Massinissa seront cédés aux enchères publiques». Et cela malgré le fait qu'il est écrit en toutes lettres, dans le document d'attribution, qu'il s'agit d'une réquisition, soutient notre interlocuteur. La mise à prix de ces locaux est de huit 8 millions de centimes le mètre carré et que, par conséquent, il n'y a pas de locaux à attribuer de gré à gré. Notre interlocuteur affirme qu'ils ont beau insister qu'il s'agit d'une décision du wali, malheureusement sans résultat. «Aussi, déroutés et déçus par un pareil comportement, nous sommes retournés voir le maire de Constantine pour le mettre au courant du refus signifié par l'OPGI. Le P/APC, dans ces conditions, nous a orientés vers la daïra où nous avons eu une entrevue avec son secrétaire général, qui a été averti de notre arrivée et de notre cas par téléphone. Après lui avoir raconté de vive voix nos déboires auprès de la direction de l'OPGI, le SG nous a avoué qu'il ne peut rien faire, mais qu'il prend sur lui de transmettre personnellement notre requête au chef de la daïra, lorsqu'il sera là et nous communiquera sa réponse juste après».

Selon leur représentant, les commerçants sont d'accord pour payer les huit millions et demandent juste de leur permettre de constituer les dossiers et de passer à la caisse pour payer. «Mais là aussi nous avons eu un refus. Ce qui nous reste, c'est solliciter l'intervention du premier responsable de la wilaya pour nous trouver une solution, sachant que cela fait près d'une année que nous sommes au chômage contraint et forcé», conclut-il.