L'USMH va de mal en pis. Le rêve du retour rapide parmi l'élite s'est évaporé après les débâcles enregistrées par l'équipe au début du championnat de Ligue 2. Ce qui fait, qu'à présent, le club harrachi lutte pour sa survie dans cette compétition, en payant cash les atermoiements vécus ces dernières années à cause des luttes intestines provoquées par des clans véreux qui cherchaient beaucoup plus leurs intérêts que ceux du club. « On fera descendre l'équipe jusqu'au palier inférieur pour la faire remonter avec plus de solidité ! » a affirmé publiquement un dirigeant éjecté de la direction du club la saison passée.

Une attitude qui en dit long sur le niveau de certains dirigeants en charge de diriger l'USMH, qui continue de faire souffrir ses fidèles supporters qui assistent, impuissants, à la descente aux enfers de leur club dont la situation financière reste très préoccupante. Les fonds manquent pour redresser une situation qu'on juge catastrophique. Or, il n'existe pas beaucoup de solutions à cette situation au vu des réticences des sponsors habituels du club qui tardent à apporter leurs contributions financières. Toutefois, des voix s'élèvent pour exiger l'ouverture du capital financier du club qui reste, aux yeux de tous les sportifs harrachis, la seule alternative afin d'éviter à l'USMH une lente agonie. Force est de reconnaître que l'ancien président, Abdelkader Mana, a été le premier à exiger l'application de cette démarche. Mana est allé même jusqu'à interpeller les pouvoirs publics, en demandant que son club soit pris en charge par une entreprise étatique. Il a été suivi depuis peu par l'actuel président, Mohamed Laïb, qui a, à maintes reprises, interpellé les pouvoirs publics sur les misères que vit son club.

A présent, c'est l'Association des anciens joueurs de l'USMH qui tente de faire bouger les choses. Ses membres se sont réunis avec l'industriel d'El-Harrach, Bouteldja, qui s'est déclaré prêt à investir au sein du club. « Je suis prêt à apporter ma contribution financière pour alléger les souffrances de l'USMH, mais j'exige que je devienne son sponsor majeur », a déclaré l'industriel et homme d'affaires harrachi, qui n'a pas manqué de critiquer la direction de l'USMH qui, selon lui, exige de présenter une demande alors que cette démarche n'est pas primordiale et que le plus urgent demeure l'ouverture du capital financier du club. « On est là pour apporter des solutions immédiates à l'USMH pour peu qu'on nous permette de devenir son sponsor majeur comme l'a fait le CRB avec l'entreprise Madar Holding, ainsi que la JSK qui est maintenant gérée directement par son nouveau président Mellal, qui est un homme d'affaires », a encore ajouté Bouteldja, qui a le soutien de tout le monde à El-Harrach pour entrer en force au sein du club.