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En prévision de la tenue de
son prochain congrès, l'Union locale centre de l'UGTA de Constantine a
organisé, hier, une conférence des sections syndicales qui lui sont affiliées,
à la Maison du Syndicat «Boualem Benhamouda,
pour débattre des difficultés rencontrées et mettre les dernières retouches
avant le rendez-vous en question, en présence du SG de wilaya, Bensaha Zoheir. Celui-ci a, dans
son allocution, insisté sur la nécessité et l'objectif qu'il se fixe à la tête
de l'Union de wilaya, à savoir : renouer avec le vrai militantisme et
l'abnégation, dans le travail. « La période de la politique du copinage et du
laxisme, n'aura plus court et il faut savoir qu'elle fasse, désormais, partie
du passé, dit-il. Cette nouvelle démarche consiste à opter pour le dialogue
pour résoudre les problèmes et surtout, pour faire reconquérir, à Constantine,
sa place d'antan, où sa voix était entendue. Plus du tout, comme cela est le
cas actuellement, où ses représentants sont frappés de marginalisation, sinon
d'exclusion des instances fédérales et nationales ». Il affirme, dans ce
sillage, que la faute qui est à l'origine de cet état déplorable, incombe aux
responsables locaux de l'organisation. «Il faut reconnaître que c'est-là le résultat de nos discordes et divisions, sans fin,
qui ne sont pas dignes de Constantine, qui a donné plusieurs secrétaires
généraux, à la Centrale syndicale. Le mouvement syndical dans notre ville doit
reprendre les galons de sa glorieuse époque où les propositions de nos délégués
aux Congrès nationaux ont souvent été retenues, ce qui n'est plus le cas à
présent et nous avons, tous, intérêt à retrousser les manches pour le remettre
au goût du jour », lance-t-il. Pour sa part, le coordinateur de l'Union locale
centre, Boumendjel, a exhorté les travailleurs à
resserrer les rangs, à l'effet de dépasser la période de crise qu'a connue
l'UGTA, ces dernières années, mais aussi en vue de rebondir, plus fort, suite à
la tenue du Congrès local et les opérations de renouvellement des sections
syndicales qui suivront, juste après. De même qu'il a insisté pour que ces
dernières veillent à une meilleure communication, entre elles, mais aussi avec
les directeurs des entreprises. Car l'absence de contact direct avec ces
responsables les poussent à faire le dos rond aux préoccupations du syndicat,
concernant les conflits.
Et d'indiquer que sur les 80 sections syndicales concernées par des élections et changement de leur composante humaine, 31 sont en crise continue. Dans le débat, les attitudes hostiles ou négatives des directeurs de plusieurs entreprises, publiques surtout, ont focalisé la plupart des interventions des SG des sections syndicales. |
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