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Fermée depuis 2012: L'ex-décharge de Cap Falcon en attente d'un projet d'aménagement

par Rachid Boutlelis

  La décharge municipale de Cap Falcon demeure à l'abandon depuis 2012 et ce, en dépit d'une tentative de l'exploitation d'une partie de sa superficie par un investisseur, dans le cadre de la formue Calpi, pour un projet de plantation d'arbres. S'étendant sur une superficie de 14 hectares, cette décharge communale, qui a été éradiquée au début de l'année 2012, a été inscrite sur une liste de propositions d'inscription de projets d'utilité publique, présentées dans le cadre du programme quinquennale 2013/2017. Il avait été question à l'époque d'une étude de faisabilité pour la réalisation d'un projet de grande envergure, relatif à la réalisation d'un parc aquatique et d'un lieu de détente pour les familles, ainsi que des aires de jeux pour enfants, prévu sur la superficie ayant abrité cette décharge communale. Un projet également mort-né.

Cette proposition d'inscription de réalisation d'un parc aquatique avec toutes les commodités nécessaires et répondant aux normes universelles a été formulée lors des débats qui ont regroupé les exécutifs communaux des quatre APC et les responsables des différents services concernés sous la présidence de l'ex-chef de daïra de l'époque. Le projet en question a constitué l'un des principaux thèmes lors de ce conclave mais cependant demeure à ce jour, soit près de sept années, toujours en veilleuse et ne semble nullement être près d'être réalisé.

Lors de cette réunion, les maires des quatre communes que compte la daïra côtière d'Aïn El Turck ont été invités d'exploiter toutes les assiettes disponibles pour la réalisation d'espaces de convergence pour le bien-être de la population tout en préservant l'environnement et sauvegarder les potentialités en termes de tourisme. Mais comme le ridicule ne tue point, la décharge en question s'est malheureusement transformée depuis son éradication en dépotoir sauvage où toutes sortes de détritus et autres déchets de matériaux de construction sont déversés au su et au vu de tout un chacun. Des bergers guident même leur troupeau de moutons et de vaches pour paître à l'intérieur de cette immense superficie, tapissée en grande partie d'herbes folles.

Des sources proches de ce dossier ont indiqué à ce sujet au Quotidien d'Oran que « c'est le Calpi qui décide d'accorder aux potentiels investisseurs de programmer la réalisation d'un projet d'utilité publique dans cette ex-décharge». Toujours est-il qu'en attendant l'ex-décharge semble renaître de ses cendres au fil des jours dans une parfaite indifférence.