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Hamma Bouziane: Zegrour Larbi, une bourgade qui aspire à mieux

par A. Mallem

  Située sur la RN27, menant à la wilaya de Jijel et faisant frontière avec la commune de Béni Hamidène, la petite agglomération de Zegrour Larbi, appelée par la population de Hamma Bouziane «Chaabet el-madbouh» , est « fâcheusement » isolée de la zone urbaine de la ville par une bande de terres agricoles, vides de toute habitation, se lamentent des habitants.

L'agglomération en question est bloquée, dans son extension, par un problème du foncier, du moment que la moitié des terres qui l'entourent appartiennent au domaine agricole et sont donc intouchables, et l'autre moitié appartient au domaine privé. « C'est un problème qui bloque, franchement, l'extension de cette agglomération dont la population ne cesse de grandir », nous a expliqué, hier, M. Filali, président de l'APC, en indiquant que, du point de vue administratif, elle est rattachée à la ville de Hamma Bouziane et est considérée comme l'un de ses quartiers. A ce titre, ajoute le maire, beaucoup d'équipements publics ont été arrêtés par l'APC dans le cadre de la modernisation de ce quartier.

Entre autres, le projet de création d'un terrain «matéco» au bénéfice des jeunes de Zegrour Larbi. «Malheureusement, dit-il désolé, nous n'arrivons pas à trouver la moindre assiette de terrain pour recevoir ce projet qu'attendent, impatiemment, les jeunes du quartier. Il en est de même pour la construction d'une salle de soins et d'autres équipements indispensables ». Toutefois, révèle notre interlocuteur, « le président du comité de quartier m'a fait savoir que le propriétaire des terres privées s'est dit disposé à accorder à la commune une parcelle de terre pour réaliser le projet du terrain ?matéco' ». C'est louable, a considéré le maire, mais il exigera que le donateur signe son désistement du lot de terrain. « Sinon, je ne peux accepter ce don, si généreux soit-il », a-t-il affirmé. Cette condition est avancée par le maire afin de se prémunir, di-t-il, d'un éventuel revirement du propriétaire en disant que le terrain ne découle pas d'une donation mais aurait fait l'objet d'une expropriation par la mairie, avec tout ce que cela entraîne comme procédure administrative.

Le problème du foncier reste tout de même posé car il y a beaucoup à faire dans ce quartier qui a besoin d'autres équipements collectifs indispensables à sa population, tels un dispensaire ou une salle de soins, un marché, etc. ; des structures que ne cesse de revendiquer la petite population du quartier Zegrour Larbi. « Dans le domaine du transport, a ajouté M. Filali, nous avons constitué la commission compétente pour la mise en place des plaques de stationnement, d'arrêts et les plaques indicatives à l'entrée et à la sortie du quartier, réclamées par cette population car, à l'heure actuelle et selon lui ce problème se pose pour toute la ville de Hamma Bouziane et non pas seulement pour ce quartier.