La Société
polyvalente des travaux (SOPT) de Constantine, en partenariat avec l'Agence
nationale de déchets et un groupe canadien, composé de trois entreprises
spécialisées en la matière, a lancé récemment un projet de traitement de
déchets ménagers, d'un montant de 350 milliards de centimes.
Selon le
directeur de la société, Abdelkrim Sami, «après avoir signé le protocole
d'accord entre la partie algérienne représentée par deux entités, à savoir la
société SOPT et l'Agence nationale de déchets (AND) et le groupe canadien, je
peux dire que les choses avancent selon ce qui est prévu. Et cela en
considération, dit-il, de la date fixée pour le lancement des travaux de
réalisation, à savoir début de l'année prochaine, 2019». Et de poursuivre «nous
sommes en train actuellement de finaliser ce qu'on appelle le pacte d'actionnaires
et le planning mis en place au début du projet est grosso modo respecté. Donner
corps à ce projet est une nécessité pour nous, et ce du fait que l'accumulation
des déchets ménagers au niveau de la wilaya pose vraiment problème». Et
d'affirmer que pour ce qui concerne juste sa société SOPT, elle ramasse et
seulement dans la ville de Constantine, pas moins de 250 tonnes de déchets/jour
et un tonnage identique au niveau d'El-Khroub. D'où
la nécessité impérieuse d'opter pour une politique de recyclage industriel de
ces énormes quantités de déchets, à l'effet de valoriser ces derniers, en
produisant des fertilisants pour l'agriculture et aussi de l'électricité. Et de
faire savoir qu'en sus de cette unité de fertilisants à créer à Constantine, le
même projet concerne aussi l'implantation à Sétif d'une 2e unité pour le
traitement des déchets des fientes (restes de poulets), qui représentent un
gros problème dans cette wilaya, avec 100 tonnes de déchets/jour. «Nous avons
pensé, ainsi, à inclure dans notre projet de traitement des déchets ménagers,
celui également des fientes en considération du marché que cela représente,
dans la wilaya de Sétif, mais aussi des autres», dira notre interlocuteur.
Questionné sur les sites d'implantation de ces unités, notre interlocuteur
répondra que «nous attendons de nos partenaires canadiens certaines données sur
les spécifications des terrains devant accueillir lesdites unités, pour les
communiquer à la direction de l'Urbanisme. Car en matière de choix des sites,
il est toujours indiqué de le faire en connaissance de cause», conclura-t-il.