L'appel lancé par des
habitants de plusieurs cités de la ville de Zighoud
Youcef et de sa périphérie, au sujet de l'agression de l'environnement par les
marchands ambulants, ne trouvent pas un large écho au sein de la population.
Les gens sont partagés sur la question des marchands ambulants des fruits et
légumes qui vendent leurs marchandises au bord du trottoir et aux pieds des
immeubles, selon des représentants de la société civile. Ajoutant dans ce
sillage que les uns pensent que les marchands ambulants rendent des services
aux habitants éloignés du centre en mettant à leur disposition ce dont ils ont
besoin en matière de fruits et légumes frais et leur évitent de longs
déplacements au centre de la ville ou au marché hebdomadaire qui se tient une
fois par semaine dans un lieu retiré. Les autres, ceux qui ont lancé un appel
pour leur éradication, évoquent les déchets laissés derrière eux par ces
marchands pollueurs, et ce, d'autant plus que les services d'hygiène de la
mairie ne se préoccupent pas de faire le ramassage de ces déchets qui empestent
l'atmosphère, surtout en cette période d'été. Ces derniers demandent
l'intervention des autorités pour leur interdire accès aux cités dans le but de
vendre leurs marchandises polluantes sur les trottoirs ou, à la rigueur, les
regrouper sur le site du marché hebdomadaire.
Interrogé hier sur cette
question, M. Younes-Chaouch Kamel, président de l'assemblée populaire communale
de Zighoud Youcef, nous a indiqué que cette question
a été évoquée et débattue dernièrement par les élus en session plénière de
l'APC qui s'est tenue dans les derniers jours du Ramadhan. Ensuite, le dossier
des marchands ambulants a été confié à l'exécutif communal pour son traitement
et son règlement dans les meilleurs délais. « Mais, de prime abord, a déclaré
M. Younès-Chaouch, les membres de l'exécutif communal
ne sont pas chauds pour installer ces marchands sur le site du marché
hebdomadaire de proximité. Aussi, dira-t-il, se pose pour nous le problème
foncier de l'absence de terrain qui pourrait être aménagé à leur intention.
Donc, dans l'immédiat du moins, la solution qui s'impose à nous est
l'éradication de ces marchands pollueurs», a conclu le maire.