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La route du terrain Kaidi Abdallah dans le quartier d'Aouinet
El-Foul s'est encore effondrée à l'endroit habituel,
c'est-à-dire à hauteur de la mosquée, obligeant les automobilistes et les
taxieurs en activité sur les lignes qui empruntent ce tronçon à faire des
détours pour rejoindre la station centrale de l'avenue du 20 août 1955 (près du
secteur urbain Sidi Rached). Hier,
des taxieurs des lignes desservies à partir de cette station, soit Hamma-Bouziane, les quartiers d'El-Menia et de Sidi-M'cid (piscine), la localité d'El-Ghorab
et les villes de Messaoud Boudjeriou, et Ibn-Ziad, une centaine de taxis au total, nous ont contactés
pour nous signaler leur situation et nous informer qu'ils ont pris attache, à
trois reprises, avec les responsables du secteur urbain de Sidi-Rachid et de la
mairie centrale pour leur demander de lancer des travaux afin de réparer le
tronçon de la route qui s'est affaissée pour leur permettre de reprendre
rapidement le trafic. «A défaut de quoi, nous serions obligés d'arrêter
le travail car nous n'avons pas d'autre issue que cette route d'Aouinet El-Foul», disent-ils. Les
taxieurs nous ont affirmé qu'ils ne peuvent plus accepter l'alternative de
passer par le quartier du Ciloc pour rejoindre la
descente d'El-Menia, appelée «descente de la mort» et déboucher sur le point
habituel à l'entrée du pont Bouberbara. «Cette
proposition ne nous convient pas, a expliqué M. B. Brahim qui parlait au nom du
groupe de taxieurs. Nous l'avions utilisée la dernière fois lorsque la route de
Aouinet El-Foul s'était
effondrée et elle s'est avérée onéreuse pour nous, à cause du grand détour
qu'elle nous oblige à faire en quittant et au moment de rejoindre notre station
centrale. Et puis notre syndicat ne veut pas qu'on augmente les tarifs pour
compenser les pertes que nous subissons».
Interrogé hier dans la foulée des plaintes qui nous ont été exprimées par les taxieurs, M. Mezioud Noureddine, délégué communal du secteur urbain de Sidi Rached, nous a dit d'entrée qu'il était au courant du problème créé par l'affaissement d'un tronçon de cette route, qu'il avait reçu aussi les taxieurs, enregistré leur pétition et inscrit la question de la réparation parmi les projets à réaliser à bref terme. «Il n'est pas question de faire du replâtrage comme le réclament les transporteurs, a souligné le délégué, car le problème est chronique et il survient périodiquement et il faut lui appliquer un traitement de fond pour éliminer radicalement ce point noir». «Vu son importance, a ajouté notre interlocuteur, il nécessite l'intervention de moyens lourds et pas seulement de la part de l'APC, mais aussi du secteur spécialisé, celui des travaux publics». M. Mezioud nous a annoncé en fin de compte que le projet va être soumis à l'organe délibérant lors de la prochaine session de l'APC, qui va se tenir sous dizaine, pour l'avaliser et dégager le budget qui sera affecté à cette opération. |
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