Le
projet de la nouvelle ville Ahmed Zabana est en bonne
voie. La troisième phase de l'étude a été présentée lundi au niveau de
l'hémicycle de la wilaya d'Oran. Confiée à un bureau public algérien URbab Blida, cette dernière phase de l'étude s'est étalée
sur 18 mois. Cette nouvelle ville, qui verra le jour sur un périmètre foncier
situé entre les communes d'Aïn El-Beïda
et Misserghine, initialement prévue près de Oued Tlélat, à une vingtaine de
kilomètres au sud-est de la ville d'Oran, prévoit d'abriter une population de
250.000 habitants. Ce projet entre dans le cadre du plan national portant sur
la création de quatre nouvelles villes, dans le cadre d'une politique
nationale, avec une vocation d'aménagement du territoire. Le concept de cette
ville qui s'étalera sur près de 1.340 hectares, portera sur des constructions
de cités et autres équipements. Cette cité abritera 50.000 logements sur une
superficie de 320 hectares dont 17.300 logements AADL. L'ensemble des logements
devront couvrir 24 % de la disponibilité du site pour la ville Ahmed-Zabana. Autres éléments avancés, une ville qui devra être
?connectée? avec de larges boulevards, des espaces verts, des parcours santé et
un môle érigé à proximité. Cette nouvelle ville aura toutes les commodités
d'une ville moderne dont un centre d'affaires, 4 parcs jardins, un parc
aquatique, un parc zoologique et un complexe sportif, quatre gares routières,
un musée de l'urbanisme, un parc d'attraction, deux tours d'affaires, un cyber
parc... Ces équipements structurants seront répartis sur une superficie de 335
hectares. Ce projet d'habitation va relier la limite de trois communes. Cette
nouvelle ville précédemment programmée du côté du lac d'Oued Tlélat, a été délocalisée vers la zone de Misserghine entre trois communes, Oran (
174 hectares), Es sénia (355 hectares) et Misserghine ( 811 hecatres). Une
enveloppe de l'ordre de 45 milliards de centimes a été consacrée à l'étude du
POS Zone Ouest d'Oran et l'étude géotechnique qui a été confiée au laboratoire
Aiche Geo-sol. Depuis l'indépendance, les grandes
villes d'Algérie connaissent, sous la pression de deux phénomènes majeurs que
sont la croissance démographique et l'exode rural, une urbanisation très rapide
et excessive ayant engendré la pression sur le foncier urbain, chose qui a
poussé les autorités locales à prévoir de nouvelles extensions. La rencontre
présidée par le wali a vu la présence du secrétaire général de la wilaya
d'Oran, les chefs de daïra de la wilaya d'Oran et de membres de l'exécutif.