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Enfin une victoire salvatrice
qui vient à point nommé pour redonner espoir aux Ghalistes,
qui tenaient à cette rencontre pour soigner leur capital points afin de se
maintenir dans cette division où ils étaient constamment dans le creux de la
vague. Ce succès face à l'ASMO a retenti aux quatre coins de la ville car tout
le monde, qui était à l'écoute, retenait son souffle attendant impatiemment le
coup de sifflet final, libérant ainsi le GCM au terme d'une confrontation
marquée par une farouche volonté. Les trois points ramenés de l'extérieur le
dispensent, pour le moment, de la traversée du désert et l'éloignent un peu du
spectre du purgatoire pourvu que cette ascension continue. En battant l'ASMO
sur son propre terrain, les Mascaréens ont réalisé un
exploit, qui n'a pas été facile, là où d'autres équipes mieux nanties ont
laissé des plumes. En tous les cas, un fait notable est à mettre à l'honneur,
c'est le traditionnel fair-play qui a prédominé aussi bien sur le terrain que
dans les gradins.
Donc, après le coup de sifflet final, les 5.000 fans qui se sont déplacés témoignent de l'accueil convivial des Oranais «très sportifs», qui ont mis cette défaite sur le compte des aléas du football et que dans un match, il y a parfois un gagnant et un perdant. Déjà, beaucoup d'images sur les réseaux sociaux ont été diffusées par les supporters, qui ont relaté les différentes étapes de cet évènement, sans oublier une pensée envers leurs amis incarcérés depuis la semaine dernière après la rencontre GCM-MCS. En rentrant à Mascara, des cortèges se sont formés pour sillonner les artères de la ville. Ne dit-on pas qu'« après la fête, on se gratte la tête ? » Les gars du Ghali ont maintenant devant eux deux matchs à huis clos. Ils doivent garder les pieds sur terre pour préserver la même dynamique. Ils ont tout intérêt à se concentrer sur la préparation dans les mêmes conditions morales, physiques et techniques, ces deux matchs, dont les résultats sont aussi d'une importance capitale, leur permettront de se hisser, une fois pour toutes, au milieu du tableau et de conjurer le mauvais sort. |
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