Pour la 5ème journée consécutive, les
étudiants en génie climatique du bloc pédagogique de Zerzara
de l'université Constantine ?1' «des frères Mentouri»,
ont poursuivi hier leur grève pour réclamer la reconnaissance de leur diplôme
de fin d'études par la fonction publique et, par conséquent, avoir la
possibilité de trouver de l'emploi une fois leurs études terminées. Et ce qui
est le plus grave dans cette situation est que les protestataires continuent
toujours à bloquer l'accès à ce centre universitaire, empêchant les étudiants
des autres facultés, au nombre de 9, ainsi que tout le personnel de
l'administration d'y accéder, ne laissant entrer que les agents de sécurité.
Selon les informations recueillies hier auprès de quelques étudiants d'autres
filières ainsi qu'auprès du personnel de l'université Mentouri
(le recteur de cette université étant absent), les responsables de l'université
qui avaient pris langue avec les contestataires lundi dernier n'ont pas réussi
à les convaincre de libérer l'accès à Zerzara et
accepter de dialogue pour rechercher ensemble un moyen pour sortir de cette
crise. «Ces derniers, affirment des cadres de l'université Mentouri
qui se sont exprimés sous le sceau de l'anonymat, prétendent qu'ils ont été demander de l'emploi dans le secteur de la sûreté nationale
et que les responsables de ce secteur leur auraient déclaré que leur diplôme ne
figure pas dans la nomenclature des postes de la fonction publique. Et que, de
ce fait, ils ne peuvent répondre favorablement à leurs demandes de recrutement,
leur signifiant que leur problème est du ressort de l'administration de la
fonction, publique». Et c'est cette évidence qui a provoqué chez eux une colère
en les conduisant à «durcir leur position et à poursuivre leur mouvement en
dépit des appels incessants à la raison de la part de leur directeur de
l'institut de génie climatique qui a pris langue avec eux lundi dernier».
A part les grévistes, peut-être que
personne ne sait quand ce mouvement va s'arrêter, nous ont fait comprendre des
cadres de l'Université Mentouri. Ces derniers ont
déploré vivement cette situation. «On ne sait pas de quelle façon, ni quand
cela va se terminer», ont-ils avoué. Ceci, au moment où les étudiants des
autres branches et leurs enseignants sont réduits au chômage forcé des cours,
situation préjudiciable pour eux et qui risque, bien entendu, d'influer sur
l'exécution de leur programme pédagogique et le calendrier des études qui vont
subir des retards, pensent nos interlocuteurs.