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La mauvaise nouvelle est tombée tel un couperet, sommant les six
minoteries de baisser rideau. Elle suscite des appréhensions dans les rangs des
éleveurs. Il s'agit, selon notre source, d'une récente instruction émanant du
Premier ministère, qui vient couper l'herbe sous les pieds des investisseurs
privés. Une mesure, indique notre source, qui touche plus particulièrement toutes
les unités agro-industrielles créées dans le courant de l'année 2016 à travers
tout le territoire national. Celles ayant ouvert leurs portes antérieurement ne
sont nullement concernées par cette instruction.
Plus de 400 travailleurs de ce secteur de l'agro-alimentaire qui viennent à peine de boucler leur neuvième mois d'embauche sont poussés vers la porte de sortie avec incontestablement de lourdes conséquences pour ces promoteurs qui ont bénéficié de prêts bancaires et qui voient ainsi tous leurs efforts et leurs investissements financiers partir en fumée. Reste à savoir ce qu'il adviendra du remboursement de leurs prêts, s'interrogent-ils avec angoisse. Des travailleurs mis à la rue et des familles se retrouvant sans ressources en cette période de vaches maigres. Plus de 15.000 éleveurs sont dans la tourmente et s'attendent à une véritable flambée des prix de l'aliment du bétail. Ces derniers devront se mettre d'ores et déjà à la quête du sac d'orge ou de son qui vaudront leur pesant d'or pour assurer la survie de leurs bêtes et cette période de sécheresse qui risque bel et bien de les mettre à genoux. Pris au dépourvu par cette instruction, les éleveurs tirent la sonnette d'alarme et qualifient cette mesure de fermeture des six minoteries d'irréfléchie car elle risque d'entraîner des conséquences dramatiques pour leur unique source de vie. Déconcertés, les patrons de ces six minoteries sont mis en faillite sans aucune autre forme de procès. La région tout entière est la grande perdante puisque personne n'osera à l'avenir se risquer pour investir le moindre sou. |
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