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2ème Journée internationale d'éthique médicale les 25 et 26 novembre: Pour une approche interdisciplinaire de la douleur chronique

par S. M.

Les deuxièmes Journées internationales de Déontologie médicale, qui se tiendront les 25 et 26 novembre, en cours, à l'hôtel ?Liberté', seront consacrées à l'amélioration des traitements contre la douleur et la prise en charge de la fin de vie des malades atteints de maladies incurables et essentiellement le cancer, a révélé le professeur Layadi Khaled, président du Comité d'organisation de ces journées et chef service de médecine physique et de rééducation fonctionnelle de l'hôpital d'Oran. Plus de 200 spécialistes prendront part à ces Journées internationales et devront discuter d'une approche interdisciplinaire de traitement de la douleur chronique. Une vingtaine de conférences/débat sont prévues et auront pour thème la prise en charge de la douleur dans toute sa dimension physique, psychique, éthique, sociale et légale. La rencontre est initiée en partenariat avec l'Observatoire du handicap, de la réadaptation et de l'éthique en santé (OHRES). La première édition de ces journées, tenue en novembre 2016, à Oran, avait été consacrée au thème « L'éthique médicale et les situations de handicap ». Il est à rappeler que l'hôpital d'Oran s'est doté en avril 2014 d'une unité antidouleur pour soulager les patients qui souffrent de douleurs chroniques, c'est-à-dire des douleurs au long cours qui durent plusieurs mois. L'unité antidouleur du CHU d'Oran, la première à l'Ouest et la seconde après celle d'Alger, est située au service anesthésie et réanimation B. Elle a une capacité d'accueil de 7 lits pour la prise en charge des malades se trouvant à un stade avancé. Elle compte une dizaine de spécialistes entre Oncologues, Algologues et Psychologues. Les praticiens relevant de cette unité assurent des consultations, des hospitalisations de jour et suivront également les malades en fin de vie, admis dans d'autres services du CHUO pour atténuer, un tant soit peu, leurs souffrances. Cette unité sert, également, de site de formation pour des médecins provenant des régions ouest et sud-ouest afin qu'ils puissent, ensuite, mettre en place des structures similaires, dans leurs établissements sanitaires respectifs.