L'annonce de la mort jeudi dans un accident de voiture de Meriah Ali, président de la SPA/GCM, a vite fait le tour de la ville, qui se trouve encore sous le choc par la perte d'un de ses enfants et touchée au plus profond de sa chair, car il s'agit d'un homme qui aimait rendre service sans aucune contrepartie. Sa disparition a ébranlé ses amis, ses proches et surtout les milieux sportifs qui avaient recours à lui dans les moments difficiles, lorsque l'environnement du GCM était déserté. Il a péri dans un accident de la circulation sur l'autoroute Est-Ouest dans les environs de Chlef, en milieu d'après-midi de jeudi alors qu'il rentrait à Mascara, revenant de Blida où il était en soins dans un établissement sanitaire. Ce sont les premières pluies de la saison tombées en cette journée qui seraient à l'origine de ce sinistre qui est survenu à 12h30 quand le véhicule a dérapé pour aller percuter la glissière de protection.

Un choc fatal à son conducteur qui a été tué sur le coup. Le défunt occupait le poste de président depuis plus de deux années. Meriah était investisseur et chef d'entreprise.

De tout temps, loin de toutes connaissances sportives, il a acquis une notoriété, en faisant bonne figure dans une sphère inconnue après avoir été à chaque fois sollicité par les supporters et même les autorités pour diriger dans l'urgence le GCM.

Il montra toujours sa disponibilité en s'engageant les yeux fermés en servant dignement le Ghali. L'honneur lui revient, et tout le monde reconnait sa gentillesse et sa faculté à répondre présent, même si le football était insignifiant pour lui, au moment où beaucoup de gens tournaient le dos au club. D'ailleurs, il était tellement désintéressé qu'il lui arrivait rarement d'assister à un match du Ghali. Il était marié et âgé de 70 ans. Il est parti certainement avec le regret de n'avoir pas pu tirer le club de sa mauvaise position, mais a dû emporter dans son cœur le souhait qu'il soit entre de bonnes mains. A l'annonce de sa disparition, beaucoup de monde a convergé vers le domicile mortuaire situé au faubourg de La Gare pour rendre au défunt l'hommage qu'il mérite bien.