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Hospitalo-universitaires: Le SNECHU lève le boycott des concours de résidanat

par M. M.

Le Conseil national du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) a décidé de lever le boycott des concours de résidanat. Réunis en session extraordinaire, le 17 octobre dernier, en présence d'une dizaine de bureaux régionaux pour «évaluer le boycott du concours de résidanat en sciences médicales session octobre 2017», les participants ont voté pour la levée de cette mesure de protestation, indique un communiqué du syndicat qui n'exclut pas un «durcissement du mouvement». «Après le compte rendu des différents bureaux, il en ressort que l'appel au mouvement de boycott a été un succès avec l'impact souhaité, en soulignant le report de l'examen à Sidi Bel Abbès et à Oran malgré les tentatives de déstabilisation comme fut le cas par la diffusion du faux communiqué sur les réseaux sociaux la veille du concours», affirme le communiqué, précisant qu'une «plainte a été déposée et des poursuites judiciaires seront entamées», concernant ce «faux communiqué».

En dehors de Sidi Bel Abbès et d'Oran, où les examens ont été annulés, le SNECHU affirme «dans la majorité des autres facultés, l'administration a été obligée de faire appel aux corps mono-appartenant, aux résidents et aux administrateurs rendant les conditions du concours discutables». Toutefois, le Conseil national du syndicat exprime sa «stupéfaction» de «l'attitude de certains de nos aînés» qui «ont participé activement au concours alors qu'ils sont concernés au premier plan par la régularisation du dossier de la pension de retraite (80%) revendiquée par le SNECHU». «Après ce constat», le CN du SNECHU a décidé à «l'unanimité» de la «levée du boycott» pour «les concours de résidanat restants» de la session octobre 2017.

Le syndicat rappelle qu'il continuera à «lutter» pour «faire aboutir les différentes revendications» de sa plateforme revendicative dont «l'ouverture du dossier du statut particulier de l'enseignant chercheur hospitalo-universitaire, notamment le reclassement catégoriel des maîtres-assistants», la «régularisation du manque à gagner de la pension de retraite (25%)», la «projection hospitalière des enseignants en sciences fondamentales», le «droit à l'activité lucrative comme stipulé dans l'article 44 du statut général 1 de la fonction publique», la «dépénalisation de l'acte médical», et «l'amélioration des conditions de travail».

Selon la même source, des «assemblées générales» seront organisées par les différents bureaux régionaux «dans le courant de la semaine prochaine» pour «préparer les modalités de durcissement du mouvement».