Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine - Des spécialistes privés en renfort dans les maternités

par A. El Abci

  En application de l'instruction du ministère de la Santé parue dernièrement, et faisant obligation aux médecins gynécologues privés d'assurer des permanences au niveau des hôpitaux publics de la wilaya, 80 de ces spécialistes ont été réquisitionnés dans la wilaya. C'est ce qu'a indiqué hier le directeur par intérim du secteur de la santé et de la population à Constantine, M. Daas, qui souligne qu'une liste de spécialistes en gynécologie, qui comprend 80 médecins activant dans des cliniques privées au niveau de la wilaya, a été ainsi établie et ce, pour renforcer les staffs déjà existants de quatre hôpitaux, à savoir l'hôpital El Bir, celui de Didouche Mourad, d'El Khroub et de Ali Mendjeli. Les permanences seront assurées, précisera-t-il, surtout les jours fériés et les week-ends, pendant toute la journée et y compris la nuit. Et de poursuivre que cette mesure concerne tout le territoire national, mais la wilaya de Constantine a été pionnière en la matière en considération de la pression énorme enregistrée aussi bien au niveau du centre hospitalier universitaire (CHU) Benbadis que de l'hôpital mère-enfant de Sidi Mabrouk. « Cette instruction est tombée à pic, elle nous a permis, ajoutera-t-il, d'établir un planning de permanence à l'effet de renforcer en médecins spécialistes les quatre établissements hospitaliers en question. » Questionné sur l'adhésion desdits gynécologues à la mesure, notre interlocuteur fera savoir que celle-ci est mitigée dans le sens où, si beaucoup ont répondu présent, d'autres par contre ont été enregistrés absents. Indiquant, dans ce cadre, que des évaluations sont en cours de parachèvement et le tout sera consigné dans un rapport et envoyé à la tutelle ministérielle à la fin de ce mois d'août, pour prendre les dispositions nécessaires. L'astreinte des privés à la permanence ne se limitera pas toutefois à ce seul mois d'août mais se poursuivra jusqu'à septembre et peut-être même jusqu'au mois d'octobre, dira-t-il. Et d'indiquer qu'en effet et « si nous voyons que la pression de la part des wilayas limitrophes continue sur les maternités du CHU Benbadis et l'hôpital mère-enfant de Sidi Mabrouk, nous allons prolonger l'application de cette mesure ».