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Constantine - Cité Mesquine: Des «oubliés» du relogement observent un sit-in devant la wilaya

par A.E A.

Des habitants de la cité Mesquine, situé à Oued El Had, non touchés par le relogement, se sont rassemblés jeudi dernier devant le cabinet du wali pour réclamer leur droit à un relogement, à l'instar de certains de leurs voisins, qui ont été transférés dans des appartements neufs le 30 du mois de juillet dernier. Leur représentant, M. Zakaria, dira que « nous attendions tous avec fébrilité et impatience la fameuse date du 30 juillet 2017, car nous avions été avertis que cela sera notre tour de déménager vers des logements neufs à l'unité de Voisinage (UV) n° 18 la nouvelle ville de Ali Mendjeli. Malheureusement, nous avions préparé nos affaires (literie, meubles, etc.), pour les embarquer dans les camions, mais le jour « J » nous avons été surpris que sur près de 200 foyers seuls 71 ont été concernés et effectivement évacués, et que le reste des habitants sont restés sur place. Bien sûr, il ne s'agit pas de contester la liste des familles qui ont fait l'objet de transfert, car elles sont bénéficiaires de décision de pré affectations et qui ont tout réglé à l'OPGI, mais on se demande pourquoi a-t-on écarté la majorité d'authentiques habitants de la cité Mesquine, soit plus de 100 familles, de l'opération en question ? Devant nos protestations, on nous a promis de nous envoyer une commission de recensement (APC et daïra) pour trouver une solution, mais il n'y a toujours rien jusqu'à présent et nous sommes venus voir ce qui se passe ». Et d'ajouter que « le problème qui se pose maintenant à la cité, c'est qu'on a rencontré des difficultés pour la démolition des maisons, car les logis des habitants évacués et ceux qui se trouvent toujours sur place sont collés les uns aux autres, et on n'a pas pu engager l'opération bulldozer ». Et notre interlocuteur de souligner que « des inconnus commencent à occuper ces maisons évacuées de leurs occupants, pour en faire des lieux de débauche et de drogue, ce qui a pour effet d'installer un climat d'insécurité et de malaise préjudiciable à la quiétude des familles ».

Le chef de cabinet, qui a reçu les protestataires, les a rassurés, en leur disant que leur cas est en bonne voie de règlement et que la wilaya est au courant de la situation des « nouveaux occupants » dans leur cité.