L'Inspection régionale de la police de l'est de Constantine a organisé, hier, une journée d'études sur les nouvelles dispositions de la loi 15-12 parue, cette année, et relative à la protection de l'Enfance, avec la participation de représentants de la direction des Affaires religieuses, de l'Action sociale et de la Justice et ce, à de l'Unité ?211' à Sidi Mabrouk.

La rencontre qui a regroupé les parties actives dans la protection de l'Enfance, entre dans le cadre des recommandations d'une réunion qui a eu lieu le mois dernier, à Alger, et qui a été supervisée par la représentation des Nations unies, en Algérie. L'objectif a trait à la recherche et l'adoption de nouveaux mécanismes, que permet la loi 15-12 concernant la protection de l'Enfance en Algérie. L'Inspecteur régional de la police de l'Est, Mustafa Benaini, de citer parmi ces mécanismes celui afférent à l'enregistrement audiovisuel de mineurs, victimes de violences sexuels ou coupables de délits.

L'exploitation de cet enregistrement sera faite dans le cadre de la loi, à savoir, lors des enquêtes et même après, mais doit être détruit, une année après la prononciation du jugement. Et d'ajouter qu' «en tant qu'inspection, nous sommes, également, concernés par ces nouvelles dispositions de la loi 15-12. Cela fait suite à la réunion qui s'est déroulée, à l'hôtel des magistrats, à Alger, sous les auspices du bureau de l'ONU, dont les recommandations insistent sur l'organisation de rencontres et de journées d'études, impliquant les parties concernées par la protection de l'Enfance, en Algérie. Dans ce sillage, dira-t-il, des salles spéciales seront aménagées pour les séances d'écoute des enregistrements des mineurs». Pour le juge des mineurs à la Cour de Constantine, R. Sekkah, cette rencontre est axée autour des nouveaux mécanismes de protection des enfants, en danger moral ou encore d'enfants coupables de délits, qui sont poursuivis en justice, et comment ces dispositions participent à leur protection et à leur pourvoir et bâtir une personnalité positive.