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Bouira:  L'enseignement et la culture en débat

par Farid Haddouche

Ce thème vient de faire l'objet d'un symposium scientifique qui a duré 2 jours, au niveau de l'auditorium de l'université Akli-Mohand Oulhadj. Organisée par la faculté des sciences humaines et sociales, cette rencontre scientifique a tracé des objectifs, et la doyenne de cette faculté, Dr Wahiba Benalia, a tenu à nous donner certaines précisions.

«Nous essayerons par ce rendez-vous de fournir un cadre théorique et pratique, dans le but d'améliorer la performance de la culture de la qualité des organisations dans les institutions en général, et de l'enseignement dans tous ses degrés en particulier. Ainsi que son rôle dans la promotion des comportements, des croyances et des valeurs chez les employés de ces institutions afin d'atteindre une bonne performance et un développement continu. Bien entendu, nous avons tracé des objectifs à ce symposium scientifique que nous avons organisé, en invitant d'illustres experts dans le domaine, comme le docteur Arbi Ferhati de l'université de Batna et le docteur Saïd Aïadi spécialisé en sociologie de la connaissance à l'université de Blida 2». S'agissant des objectifs retenus, le docteur Ali Larguet de l'université de Bouira a soutenu que «nous allons identifier les exigences nécessaires à mettre en place afin d'assurer une qualité dans les établissements de l'enseignement. Et discuter dans cette conférence, entre autres, des thèmes majeurs qui aideraient à mettre en place un système qui puisse faciliter l'ancrage de la culture de la qualité dans l'enseignement qui fait malheureusement défaut». Quant au docteur Saïd Aïadi, sociologue de la connaissance à l'université de Blida, ce dernier a affirmé que «l'université algérienne en tant qu'institution est obligée de produire de la qualité qui est un enjeu si important à l'ère de la mondialisation. Désormais, nous sommes tenus d'améliorer nos capacités dans ce domaine, pour relever les défis concurrentiels auxquels font face la graduation des apprenants en proportion et l'université censée produire des élites et pourvoir aux besoins du marché du travail. Ainsi, le manque d'initiatives et la médiocrité seront repoussés et n'auront plus de place, avec l'ouverture de l'université aux entreprises et la création de parcs technologiques et scientifiques». Pour ce qui est de savoir quel sera l'intérêt de ces parcs technologiques et scientifiques, le docteur Saïd Aïadi répliquera: «Ce sont des organismes universitaires qui seront encadrés par des spécialistes avérés, dont la mission est de faire rehausser la richesse de la communauté universitaire, par la promotion de la culture de la qualité et de l'innovation, de la compétitivité et du savoir».