L'USMAB avait rallié Constantine, décidée à assurer son maintien. Mais la
chance lui a tourné le dos face au MOC, une équipe quelque peu déstabilisée par
la situation financière étouffante dans laquelle elle se débat. Malheureusement
pour eux, ils ont été accueillis à froid par un but inscrit par le baroudeur du
MOC, Bouregaâ, à la 45e seconde de la partie, ce qui
a contraint l'entraîneur Saïd Belaribi à changer
prématurément ses plans. «Ce but a eu le don de réveiller les joueurs, et ils
sont parvenus au bout de grands efforts à égaliser. Malheureusement, le
tournant du match est survenu lorsque notre arrière à
été expulsé à la fin de la première mi-temps», a déclaré Belaribi
à la fin du match. N'étant nullement affecté par cette défaite, notre
interlocuteur a insisté sur le fait que son équipe était en infériorité
numérique sur le terrain, mais aussi par le niveau moyen des joueurs qu'il a
été contraint d'aligner à cause de l'absence de pas moins de quatre titulaires
blessés qu'il a remplacés par des jeunes joueurs inexpérimentés. Belaribi a reconnu aussi que son équipe manquait de
réalisme par le fait qu'en 90 minutes de jeu, les camarades du gardien de but Belkhodja n'ont pas tiré une seule fois au but, bien qu'ils
aient tenté d'investir le périmètre adverse. Donc, les gars de l'USMAB devront
se remettre à l'ouvrage pour assurer leur maintien au cours des six matchs qui
restent dans ce championnat. Et cela est dans leurs cordes si l'on considère
que L'USMAB, après ce match contre le MOC, occupe la 10ème place, ex-æquo avec
l'Amel Chelghoum Laid, avec 28 points et qu'il lui
faut un minimum de six points pour se mettre définitivement à l'abri. Elle aura
une bonne opportunité de réaliser la moitié la semaine prochaine lorsqu'elle
recevra le NC Magra, une équipe démobilisée qui a
perdu tout espoir de se mêler à la course à l'accession. Enfin, interrogé sur
la situation financière du club, Belaribi a répondu
que pour le moment c'est le statut quo, aucun centime n'ayant atterri dans les
caisses, ce qui revient à dire que la situation est toujours préoccupante.