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Constantine ? Mercuriale: L'ail pique du nez, le poulet prend son envol

par A.El Abci

Après les prix exorbitants du début du mois en cours, la mercuriale semble revenir à de meilleurs sentiments, notamment pour certains produits qui ont enregistré une hausse fulgurante et inhabituelle. En effet, hier, au niveau des marchés de la ville des ponts, la situation était mitigée, car si les prix de certains produits maraîchers ont commencé à chuter et même sensiblement, à l'instar de l'ail qui est cédé à 200 dinars, d'autres par contre ont grimpé comme le poulet qui affiche 300 dinars et plus le kg.

Ainsi, les ménagères ont été agréablement surprises par la dégringolade du prix de l'ail, qui après avoir atteint le prix de 1.500 dinars le kg, du jamais vu, a piqué du nez à 200 dinars et ce, grâce à l'entrée sur le marché de la production locale, d'El Oued plus précisément. Production qui serait tellement importante et qui, ajoutée à celle des autres régions, dont l'entrée sur le marché est également pour bientôt, selon des commerçants, fera descendre à terme ce condiment à seulement 100 dinars le kg. En matière de baisse, il y a lieu de signaler également celle concernant les petits pois et la tomate, qui se négocient à 140 dinars contre 180 dinars et les haricots verts, 350 contre 400 dinars. A indiquer que le prix de la sardine, qui a atteint les cimes de 700 dinars, a chuté pour ce qui le concerne à 550 dinars le kg. Le phénomène de hausse a surtout touché la viande blanche, où le poulet, qui après avoir dégringolé jusqu'à 190 dinars le kg, a repris l'ascenseur et affiche désormais 300 dinars et même plus le kg. C'est-à-dire une augmentation de plus de 100 dinars en l'espace de quelques jours, chose qui a fait pester plus d'un client en considération que les prix des viandes rouges, demeurent grosso modo inchangés et tirés surtout vers le haut et hors de portée des employés et fonctionnaires. Pas attendue du tout, cette augmentation du prix du poulet très prisé par les ménages aux revenus modestes, a fait beaucoup jaser dans les allées et autour des carreaux des marchands. En matière de fruits, le plus surprenant c'est le cas de l'orange qui a vu son prix grimper jusqu'à 180 et même atteindre 240 dinars, pour la qualité supérieure, alors que le prix du kg atteignait à peine les 100 dinars il y a seulement quelques jours. « C'est dû à la fin de saison », commentent les marchands à ce propos. Les autres fruits comme les bananes, les poires d'importation se vendent aux prix de 350 dinars et c'est à peu près le même niveau de prix des fruits de saison locaux, à l'instar de la fraise qui est cédée aussi à 350 dinars, tandis que la « Deglèt Nour » trône à 700 dinars le kg.