La capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest n'arrive
toujours pas à concevoir un plan de circulation à même de faire face à
l'extension effrénée du tissu urbain de la ville, où le trafic automobile est
de plus en plus important.
En effet, pour rendre moins dense l'encombrement
automobile qui étouffe la giga-cité, traversée par une seule voie principale du
sud au nord, les autorités locales réfléchissent à la réalisation d'une
nouvelle voie urbaine de 3,2 km sur l'ancien tracé du chemin de fer traversant
la ville d'ouest en est, de l'hôtel Les Abbassides jusqu'à la cité Kaid Ahmed (ex- 500 logements AADL), sur la route d'Alger.
Une enveloppe de 45 milliards de centimes a été dégagée pour la réalisation de
cette nouvelle voie dont il est attendu une reconfiguration du tissu urbain intra muros mais aussi un grand soulagement du trafic
automobile. L'autre projet appelé à soulager le centre-ville est la nouvelle
voie menant de l'ex-gare ferroviaire vers l'ensemble urbain Med Boudiaf et le
quartier des 40 logements dont l'accès est bloqué depuis plusieurs années à
cause des travaux qui perdurent. L'entreprise de réalisation et le bureau
d'études travaillent d'arrache-pied à lever certaines contraintes sur ce projet
qui connaît un taux d'avancement de plus de 60%.