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2ème commandement régional de la gendarmerie: Vers la généralisation du plan «Gendarme numérique»

par K. Assia

  Le corps de la gendarmerie nationale ne cesse de se développer afin de s'inscrire dans une démarche innovatrice adaptée à l'ère du progrès technologique. L'évaluation de toutes les actions initiées dans le cadre de ce plan de modernisation ont été explicitées, hier, au niveau du 2ème commandement régional d'Oran, dans une visio-conférence sur les prestations développées et mises au profit de la sécurité routière. Celle-ci a été animée par le général Guir Badaoui directeur du service de la télématique à la gendarmerie nationale et diffusée à partir d'Alger, au niveau des six commandements régionaux à travers le territoire national. En effet, l'institution a tracé un plan baptisé «gendarmes numériques» au titre de l'année 2016-2017 avec pour objectif : parvenir à un changement numérique adapté aux donnes technologiques. Le travail a été déjà entamé, a expliqué l'intervenant avec l'informatisation de toutes les unités de la gendarmerie travers le pays. Pas moins de 2 064 unités de la gendarmerie sont reliées au réseau Internet, a-t-il indiqué, et d'ajouter que 85% du réseau routier relèvent de la compétence de la gendarmerie. Cette action a permis donc un échange d'informations entre les unités de ce corps en temps réel et l'instauration d'une base de données informatisées relative à l'activité de la gendarmerie. Le but est d'informatiser l'environnement de travail de l'institution, autrement dit développer des solutions de mobilité qui permettront aux éléments d'interventions d'accéder à cette banque de données même étant sur le terrain. Cette révolution numérique est le fruit d'un travail de fond que les cadres de la gendarmerie continuent à développer et à l'adapter aux mutations socioéconomiques du pays et dans le monde, indique-t-on. Des solutions qui auront pour but l'amélioration de la qualité de travail, le gain de temps entre autres. Sur ce, l'institution table sur la formation et le perfectionnement de ses éléments basés sur de nouvelles techniques scientifiques afin de résoudre les enquêtes et le développement de ses moyens avec le mise sur pied d'une banque de données informatisées. En mettant ainsi en exergue la contribution du commandement de la gendarmerie nationale dans le développement de ces solutions adaptées, le conférencier a rappelé les résultats concrétisés sur le terrain au profit des usagers de la route à travers le lancement du site informatisé baptisé «Tariki» et dédié à la sécurité routière. Ce portail public est développé en deux langues (arabe et français), accessible via l'adresse électronique «tariki.dz», et il est alimenté par le centre d'information et de coordination routière de la Gendarmerie nationale. L'institution a enregistré, depuis son lancement en 2016, quelque 8,8 millions de connexions au site et 63,9 millions cas de consultation «Tous les 15 jours, ce site est alimenté par le centre national de la sécurité routière», a-t-il affirmé. Idem pour le site ppgn.mdn.dz dédié au dépôt de préplaintes et de renseignement à distance sur Internet que l'institution a lancé. Pas moins de 921 plaintes et 1 785 renseignements ont été enregistrés et traités par les unités de la gendarmerie en 2016 et ont permis, selon le responsable de démanteler plusieurs réseaux de trafic de kif et de résoudre plusieurs affaires de crimes et de délits. Pour ce qui est de la ligne ou le numéro vert le 1055, chaque groupement de la gendarmerie a souligné que plus d'un million d'appels ont été enregistrés et 901 affaires ont été traitées grâce à ce numéro vert destiné à la population.