Une folie avec la flambée des
prix constatée depuis quelque temps déjà. L'ail, lui, n'a pas attendu trop
longtemps pour prendre son envolée. Il est au summum de sa gloire, lorsqu'il
est proposé à 1.200 DA le kg. Qui l'aurait cru ? A 400 DA le kg, les citoyens
criaient au scandale. Pas nécessaire de faire la tournée des étals, les prix
sont identiques. Le commerçant se trouve lui-même gêné. Peu importe les
justifications avancées par les uns et les autres pour expliquer cette
outrance. Importé de Chine ou d'Espagne ou qu'on soit en rupture de stock sur
les marchés, le client est devant une réalité exorbitante qui pourra toucher
n'importe quel autre produit de large consommation, sans qu'on trouve à redire.
Peut-on s'en passer de tel ou tel produit souvent indispensable, le boycotter
sous prétexte de ne pas donner raison à des spéculateurs d'un marché totalement
débridé ? C'est là la question.