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Lutte anti-cancer: Nouveaux centres dans quatre wilayas

par R.N.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé, hier, l'ouverture au cours du premier semestre 2017, de nouveaux centres de lutte anti-cancer, dans les wilayas de Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Adrar et Laghouat. Invité du Forum de la Chaîne I de la Radio nationale, le ministre a affirmé que ces nouveaux centres « permettront de rapprocher la santé du patient et d'alléger la pression sur les centres des grandes villes ».

Evoquant la radiothérapie qui a, longtemps, constitué un problème pour les patients, le premier responsable du secteur a indiqué que le plan national de lutte anti-cancer (2015-2019) lancé à l'initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika a « grandement contribué à la réduction des délais des rendez-vous et à l'amélioration des soins par chimiothérapie, à travers l'ouverture de centres dédiés à cet effet, dans toutes les wilayas du pays ». Concernant l'encouragement de la production locale des médicaments qui a atteint 61%, en 2016, le ministre a fait savoir que le marché national sera couvert à 70%, d'ici fin 2017. Le ministre a imputé la hausse de la facture d'importation des médicaments, durant l'année écoulée aux prix des vaccins, en raison « de l'augmentation du taux des naissances qui ont dépassé 1 million, en 2016 », soulignant par la même occasion, l'engagement du gouvernement à produire ces vaccins, localement, dans le cadre de partenariats conclus avec des pays leaders, en la matière. Concernant le phénomène de médecine alternative et d'automédication, notamment la prise abusive d'antibiotiques, sans prescription médicale, le ministre a indiqué que le dossier des compléments alimentaires « sera pris en charge par le ministère après l'application de la nouvelle loi sur la santé, une fois validée par le Parlement ». S'agissant de la prise en charge de ce dossier, le ministre a souligné l'importance de former des spécialistes pour veiller à la gestion des herboristeries, afin de prémunir le citoyen contre « le risque d'empoisonnement », évoquant « la fermeture de plusieurs de ces locaux par le ministère du Commerce, en attendant l'application de la nouvelle loi, sur la santé ». M. Boudiaf a insisté sur l'organisation et la gestion du secteur privé qui complète, selon lui, le secteur public, rappelant « les mesures prises par le ministère pour clore le dossier de l'activité complémentaire, à l'origine du « départ des médecins du secteur public vers le secteur privé ». Pour ce qui est de la gratuité des soins, le ministre a réitéré qu' « il s'agit là d'un principe constitutionnel indiscutable, réaffirmé par le président de la République à maintes occasions », étant « un acquis inaliénable ».