|
|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Sidi Bel-Abbès: Pourquoi les poubelles demeurent un casse-tête
par M. Delli
Face à l'incivisme qui serait l'une de causes
principales de la dégradation de l'environnement et la prolifération de
décharges sauvages, les autorités locales ont décidé d'engager une campagne
pour lutter contre ce phénomène qui n'a jamais trouvé une solution durable. Sur
instruction du wali, Tahar Hachani, tous les moyens
de la collectivité locale et l'entreprise «Nadif.Com» sont mobilisés pour mener
durant plusieurs semaines une action d'assainissement dans les points noirs de
la ville. En plus des entreprises sollicitées pour du matériel, la société
civile a été associée par le biais des comités de quartiers pour l'organisation
de volontariats avec un programme parrainé par l'entreprise «Nadif.Com». C'est
lors d'une rencontre en début de semaine qu'un programme a été étudié et
élaboré. La gestion des ordures ménagères pose problème. L'entreprise
«Nadif.Com», créée pour palier les difficultés
rencontrées par la municipalité à gérer ce lourd volet de la collecte des
ordures ménagères, n'est pas arrivée à changer grand-chose en dépit des moyens
importants mis à sa disposition. On évoque toujours le vol et la dégradation
des bacs à ordures placés dans les quartiers. Le non respect
des horaires de la collecte et bien des incohérences qui responsabilisent à
plus d'un titre le citoyen. Des constats que l'on a de tout temps ressassés
sans qu'une solution durable ne soit apportée à ce phénomène. On s'attaque aux
ordures ménagères et autres décharges de gravats dans les cités à proximité des
chantiers, le temps d'une campagne seulement. Combien de fois a-t-on nettoyé du
côté de UB4, du Bosquet, le long de la voie ferrée et
les lotissements de Sidi Djillali. On réagit le temps
d'une instruction d'un wali ou le passage d'un haut responsable.
Lorsqu'on entend les responsables
parler de récupération et de tri des ordures comme segment
d'investissement et de création de richesse on pense déjà à une solution
réfléchie. Toutefois, dans la réalité, ce sont d'autres intervenants qui
imposent leurs lois. Cette activité est bien dirigée par un réseau qui active
dans l'informel.
| |
|