La difficulté de désigner un
entraîneur à la tête de l'équipe nationale dénote de la
pression qui est actuellement exercée sur le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, lequel se retrouve victime de ses calculs et de
ses nombreuses et interminables manipulations. Après le refus du Belge Wilmots de prendre en main les Verts, le président de la
FAF s'est rabattu sur le Français Roland Courbis, qui
était placé en deuxième position. Cependant, étant sollicité par Lorient, Courbis a revu ses exigences financières à la hausse et a
demandé à la FAF un salaire plus élevé que celui proposé par Raouraoua au début des contacts entre les deux hommes. Du
coup, la piste Courbis est quasiment abandonnée par
la FAF et Raouraoua devrait prospecter d'autres noms,
a-t-on indiqué à la FAF. On avance les noms du Bosnien Safet
Suzic et du Roumain Victor Piturca.
Les deux techniciens parlent français et ne présentent aucun inconvénient sur
le plan de la communication. Toutefois, avec Raouraoua
il faut s'attendre à des surprises dans la mesure où il est le seul à négocier
et à mener des contacts avec des techniciens étrangers. Les noms d'entraîneurs
ayant filtré dans la presse ont été communiqués par des membres du bureau
fédéral chargé de cette mission par Raouraoua. A la
FAF, on a également précisé que les plus hautes autorités de l'Etat algérien
ont chargé le ministre de la Jeunesse et des Sports pour signifier au président
de la FAF qu'il était tenu par l'obligation du résultat. Au vu des moyens dont
dispose l'équipe nationale, grâce à l'apport de l'Etat, il est exigé des Verts
de remporter la Coupe d'Afrique des nations au Gabon en 2017 et de se qualifier
à la phase finale de la Coupe du monde de Russie en 2018. Pour les plus hautes
autorités du pays, les moyens dégagés à cet effet devraient être rentabilisés.
Cela explique la pression que subit le président de la FAF, tenu de se montrer
à la hauteur des attentes des Algériens.