A quelques jours de la reprise du championnat de Ligue 2, la situation ne prête guère à l'optimisme au MC Saïda, considéré pourtant comme l'un des prétendants à l'accession. La direction n'ayant pas tenu ses promesses pour leur régularisation, les joueurs ont décidé d'un commun accord de boycotter les entrainements et enclencher un mouvement de grève qui aura duré près d'une semaine, ce qui risque d'être préjudiciable dans le rendement des joueurs à la reprise du championnat. Cet imprévu met le staff technique dans une position inconfortable et risque de perturber la préparation entamée depuis plus d'un mois et demi. D'ailleurs, à Saïda on estime que ce n'est nullement le moment de prendre une telle initiative. Selon nos informations, le président par intérim, Hadj Zerrouki, a tenu à réunir les joueurs pour les sensibiliser des conséquences néfastes que pourrait engendrer cette grève dans une période cruciale de préparation. Convaincus par la promesse d'être régularisés la semaine prochaine, la sagesse a prévalu et les joueurs ont fini par reprendre le travail. L'entraîneur en chef, Mourad Rahmouni, et son adjoint, Fawzi Moussouni, devront revoir tout le programme pour combler le déficit physique engendré par ces cinq jours d'arrêt.

En outre, l'équipe devra disputer un certain nombre de matches amicaux afin de permettre au staff technique de dégager l'équipe type et surtout améliorer les automatismes puisque plus d'une dizaine de nouveaux joueurs sont venus renforcer l'effectif mouloudéen à l'image des Sohbi (RCBOR), Benayada (USMB), Chehaima (JSMB), Amour Sofiane (JSS), Guarrich (JSS) pour ne citer que ceux-cela. A noter que le MCS débutera le championnat avec un périlleux déplacement à El-Eulma pour croiser le fer avec le MCEE, l'un des sérieux postulants à l'accession. C'est dire que la tâche des gars des Hauts-Plateaux ne s'annonce pas de tout repos. En somme, en attendant la concrétisation de la promesse des dirigeants, les joueurs se préparent activement pour la reprise du championnat. Les inconditionnels du MCS exigent tout simplement l'une des trois premières places donnant accès à l'élite. Par ailleurs, on vient d'apprendre que le président du CSA/MCS, Hadj Gacem, n'a pas du tout l'intention de briguer un autre mandat lors du nouveau cycle olympique. Cette décision est due à la crise financière qui secoue le Mouloudia de Saïda depuis belle lurette au grand dam des milliers de supporters qui n'arrivent pas à comprendre pourquoi leur club préféré n'intéresse plus les investisseurs locaux.