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Les habitants de l'avenue Madaoui Boudjemaa, près du lycée Khaznadar dans le quartier du Mansourah, se plaignent des
travailleurs chargés de l'enlèvement des ordures ménagères, car ces derniers ne
se gênent nullement de brûler sur place une partie des déchets, surtout les
cartons. «La fumée et les odeurs empestent le quartier quasiment toute la
journée», dénoncent les riverains. «Cette situation lamentable est imposée
depuis maintenant près d'une quinzaine de jours. Bien sûr pas quotidiennement à
chaque enlèvement, disent-ils, mais tout les deux à
trois jours c'est à la même scène à laquelle ils assistent, impuissants». Selon
des employés du lycée Khaznadar, «des pans entiers du
crépissage du mur d'enceinte de cet ancien établissement scolaire se sont
détachés et effondrés par l'effet du feu». Les responsables du lycée déclarent
qu'ils ont regretté d'avoir accepté et permis que les poubelles d'une grande
partie du quartier soient déposées devant leur établissement, juste contre le
mur extérieur. Ils croyaient bien faire après le refus des habitants que les
poubelles soient installées devant leurs maisons. Malheureusement, les choses
ont pris une tournure inattendue et ils sont en colère d'abord contre eux mêmes.
Non seulement le mur est maintenant défiguré, mais ce sont surtout les indispositions engendrées par la fumée et les odeurs qui se prolongent pratiquement jusqu'au soir au grand dam des habitants qui ne savent plus quoi faire. La canicule de ces derniers jours, ajouteront-ils, n'arrange rien, particulièrement pour les enfants et les malades chroniques. Questionné sur le sujet, le premier responsable de l'hôtel de ville, Mohamed Rira, invite les concernés à prendre contact avec ses services ou avec lui-même dès que possible. |
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