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Constantine - Personnes âgées: L'accès payant aux centres, une décision bien accueillie

par A. E. A.

A l'occasion de la Journée nationale des personnes âgées coïncidant au 27 avril de chaque année, la direction de l'Action sociale de Constantine a préparé un programme varié permettant à cette catégorie de la population de profiter de cures thermales et de virées touristiques durant les deux dernières semaines, alors que le centre d'accueil de ces personnes sis à Hamma Bouziane organisera des portes ouvertes sur les diverses activités réalisées par ses pensionnaires.

Selon la chef de service spécialisé à la DAS, le programme qui a été préparé en coordination avec le centre en question a consisté en des cures à Guelma notamment, avec une virée à la forêt d'El M'ridj où il y avait une exposition de confiserie traditionnelles, œuvre de pensionnaires du centre de Hamma Bouziane et d'associations activant dans le domaine. De même, poursuivra-t-elle, qu'il y a eu la section d'El Kheyala, ou cavaliers, présentant un spectacle de fantasia avec « baroud», chants traditionnels, «gaada» et repas du terroir propre à la wilaya.

Pour sa part, la vice-présidente de l'association Dhamir, Imen Zitouni, qui est présente à l'échelle de la wilaya et qui vient en aide à cette catégorie de la population, dira que malgré une bonne prise en charge et les actions des bienfaiteurs, la détresse des pensionnaires du centre de Hamma Bouziane est très pénible. Ils souffrent surtout d'isolement, de manque de chaleur familiale et certains sont en plus alités et quasiment abandonnés par les leurs. Questionnée sur la décision du ministère de tutelle de rendre payant le placement dans les centres d'hébergement des personnes âgées, notre interlocutrice dira que c'est là un pas en avant que son association soutient dans l'espoir que cela responsabilise les gens qui penseront à deux fois avant de décider de placer un des leurs dans ces centres, qui sont tels des « mouroirs » actuellement, on les y accompagne au début et on ne revient plus les voir. « Et la gratuité du séjour y est pour beaucoup dans cet abandon facile et surtout inhumain », estime notre interlocutrice.