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Le journaliste
Mohamed Chergui, poursuivi en justice par la direction du quotidien «El-Djoumhouria», a été relaxé hier à l'issue de son jugement
devant la Cour d'appel d'Oran, apprend-on de source judiciaire. En vertu de
l'arrêt rendu par la Cour d'appel d'Oran, le journaliste est déclaré innocent,
a-t-on précisé de même source. Les faits remontent à 2014 lorsqu'une plainte
est déposée par la direction du journal arabophone «El-Djoumhouria»
(public) suite à la publication dans ses colonnes d'un article jugé offensant
au prophète (QSSL) et à l'islam. La plainte avait été déposée contre le
journaliste Mohamed Chergui, alors responsable de la rubrique «Islamiate» contenant l'article en question, et après son
licenciement. Condamné en première instance à une peine de trois ans de prison
ferme assortie d'une amende de 200.000 dinars, le journaliste avait fait
opposition de ce jugement prononcé par défaut en février 2015 par le tribunal
pénal d'Oran.
Rejugé devant la même instance en novembre 2015, il a vu sa peine réduite à une année de prison avec sursis avec maintien du montant de l'amende. Devant la Cour d'appel, le procureur de la République a requis la même peine. Trois avocats près le Barreau d'Oran ont assuré la défense du journaliste qui a comparu libre aux audiences. «L'arrêt rendu par la Cour d'appel me rend heureux mais ne me surprend pas, car j'ai toujours eu confiance en la justice de mon pays», a déclaré Mohamed Chergui. |
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