Des dizaines d'agriculteurs spécialisés dans la culture de la tomate industrielle, destinataires depuis peu par les services du fisc en vue de s'acquitter d'une certaine somme d'argent se chiffrant en millions de cts au titre de l'année 2014, ont très mal apprécié la chose.

En effet, les contestataires nous ont déclaré que cette filière soutenue par l'Etat, qui vient à peine de relever la tête, est loin encore de leur permettre de baigner dans l'opulence, mais au contraire, une campagne de tomate s'achève toujours par la contraction d'un crédit, sans oublier les engrais et autres facilités accordées par les conserveurs afin qu'ils signent des contrats avec eux, concurrence oblige entre les conservateurs. Nos interlocuteurs nous ont précisé aussi que ce qui se fait avec eux ne se fait pas dans les autres régions.

Contacté, le directeur des impôts de la wilaya d'El-Tarf nous a déclaré que cette filière, contrairement à d'autres cultures comme les céréales, est soumise à l'imposition et c'est sur la base des chiffres communiqués par les conserveurs sur les quantités qui leur ont été fournies par les agriculteurs que cette taxe est calculée. Pour sa part, le président de cette filière nous a déclaré que le président de l'UNPA ainsi que le ministre de l'Agriculture ont été saisis afin de trouver une solution à cette problématique.