S'adressant, cette fois, directement au wali, au moyen d'une pétition signée par une soixantaine d'habitants du quartier ; document dont nous avons obtenu une copie ; les résidents du quartier de la 3ème tranche de la cité Bekira, « déplorent l'inexistence, depuis 1987, de toute espèce d'aménagement urbain, à leur niveau, à l'exception des réseaux d'eau, de gaz et d'électricité qui sont réalisés », disent-ils. Et d'affirmer qu'à chaque fois qu'ils se rapprochent des service de l'APC de Hamma-Bouziane, commune à laquelle est rattachée leur cité, ils s'entendent dire que l'étude pour l'aménagement de leur espace urbain a été finalisée et que l'entreprise chargée de mener les travaux a été désignée et n'attend que le feu vert pour lancer les opérations, signal qui se traduit par la délivrance de l'ordre de service (ODS) qui est l'apanage des services de la wilaya.

Reçu, hier, au bureau de notre journal où il nous a remis une copie de la pétition, M. Basta Abdelghani, citoyen résident dans la 3ème tranche de Bekira, a complété en expliquant : « Nous avons appris dernièrement, à travers la presse locale que l'étude d'aménagement de notre quartier a été faite, depuis 2009, par les services de la wilaya pour un montant de 12 milliards de centimes. Ce montant comprend le bitumage des rues, la pose des trottoirs, de l'éclairage public et l'assainissement, et que la concrétisation de cette étude reste bloquée à la wilaya pour on ne sait quelle raison.

Et à chaque fois que nous contactons l'APC de Hamma-Bouziane on nous répond que notre problème se pose à la direction de l'Urbanisme. Nous nous sommes rapprochés de la DUC pour s'entendre dire que notre cas figure, effectivement, est parmi la série de projets qui n'ont pas encore démarré et qui ont fait l'objet d'une circulaire du wali (la circulaire n°3). Et de nous demander, ensuite, de faire un écrit accompagné de la signature des résidents de la 3ème tranche. Ce que nous venons de faire aujourd'hui », a indiqué ce citoyen. Mais comme cela a trop duré, a-t-il ajouté, les habitants concernés viennent solliciter l'intervention directe du wali pour faire activer leur demande, sachant, a précisé notre interlocuteur, que dernièrement le premier responsable de la wilaya s'était rendu sur les lieux et avait vu de ses propres yeux l'état du quartier et les conditions de vie dans lesquelles évoluent les résidents de la 3ème tranche. « Nous voudrions, également, faire savoir à M. le wali, a poursuivi M. Basta, que nous ne sommes pas de cette catégorie de citoyens qui pétitionnent en utilisant des moyens musclés et violents, comme celui de couper la route, en enflammant des pneus ou en posant des blocs de pierres et des troncs d'arbre. Nous préférons la méthodes citoyenne car nous nous confions à l'esprit de responsabilité des autorités pour régler nos problèmes ».