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La sonnette

par El-Guellil

Les vacances sont finies. La rentrée des classes est proche. Les enfants intenables de tout l'été vont enfin reprendre leurs habitudes scolaires. Ouf, cela va soulager les mères qui sont inquiètes de voir leurs enfants traîner dans les rues lorsqu'ils n'ont pas cours. Celles-ci oublient que l'école n'est pas responsable de 100% de l'éduction de leurs enfants. Cette école contribue à leur façonner une réflexion, une base de culture générale, des règles à suivre imposées par la société, quelques notions de conduite à respecter en société ou dans sa famille. Le reste, c'est à la famille de décider si l'enfant pratique une éducation apprise et si celle-ci est conforme aux valeurs intrinsèques de la cellule familiale. Il ne faut pas oublier que l'école est un prétexte à l'apprentissage, à la curiosité, à l'épanouissement intellectuel de l'enfant. La consolidation de ces apprentissages reste à la charge des parents et de l'entourage. Notre éducation nationale souffre d'une image qui ne reflète pas la réalité de la majorité des personnels enseignants. Cette majorité est engagée et vit le métier comme une vocation. On parle des programmes scolaires et de leur efficacité à bien remplir la tête de nos chérubins. Il faut aussi se préoccuper des moyens donnés aux établissements pour accueillir dans les meilleures conditions les élèves. Leur dispenser un contenu de qualité est important mais le leur dispenser dans un cadre qui favorise l'intégration du savoir dispensé est tout aussi important. Les rapports des inspections académiques doivent également ne pas souffrir de passe-droit et ainsi, on s'assure de l'engagement professionnel de l'enseignant. Cet enseignant qu'il faut mettre à niveau régulièrement est-il pris en charge correctement ? Pas sûr, pourtant ils contribuent à l'avenir de notre pays. C'est un processus d'amélioration globale qu'il faut imaginer. Valorisons-les correctement et nous valoriserons nos enfants.