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OM Arzew : Quel avenir après le départ de Khelladi ?

par M. Zeggai

Le nul concédé vendredi dernier au stade Bouakeul devant le MCS s'est avéré préjudiciable à l'OM Arzew qui devait confirmer sa victoire acquise à Médéa devant l'OM. Cette contre-performance a suscité le courroux des supporters qui s'en prirent à l'entraîneur Khelladi. Ce dernier, touché dans son amour propre, a réagi aux insultes et au comportement inexplicable d'une partie du public. Résultat ? Le désormais ex-coach Khelladi, ne pouvant travailler dans un tel climat de confusion où personne ne respecte plus personne, a fini par céder et a déposé sa démission. Cette décision n'arrange pas les affaires du promu qui, après trois journées de championnat, compte cinq points. Sur le plan comptable, l'OMA a réalisé une belle entame, même si les Olympiens auraient pu mieux faire n'étaient-ce les deux semi- échecs à domicile face à l'ASK et au MCS. A la veille du déplacement à Bordj Bou Arreridj, la situation ne prête pas à l'optimisme alors que l'objectif assigné n'est autre que le maintien.

Ainsi donc, le flou continue de planer sur l'avenir de la formation d'Arzew. On croyait que l'accession en Ligue 2 acquise la saison écoulée allait constituer un élan en vue de la structuration du club pour une meilleure représentativité dans l'antichambre de l'élite, mais en vain. De nombreux observateurs estiment que cette situation est la conséquence directe d'une gestion anarchique des dirigeants.

Au départ, Khelladi avait menacé à plusieurs reprises de partir. Ensuite, il y a eu le conflit entre le président Sahli Omar et l'un de ses proches collaborateurs, Radjaa Boubakar. Il a fallu l'intervention du président de l'APC pour que les deux hommes reviennent à de meilleurs sentiments. Une autre négligence, et pas des moindres : Les U 21 ont perdu leur premier match à domicile devant l'ASK en raison de l'absence du médecin. Toujours dans cette même catégorie, la direction du club a consommé depuis le début de la préparation trois entraîneurs, Hemaizi a pris la place de Boughina qui avait auparavant remplacé Azzi Othmane. Les dirigeants de l'OMA sont appelés à prendre leurs responsabilités, d'autant plus que l'équipe est confrontée à un calendrier très difficile à négocier contre des prétendants à l'étage supérieur. Alors, les joueurs de l'OMA parviendront-ils à réagir après tout ce qui se trame autour de l'équipe ? C'est du domaine du possible, à condition qu'il y ait une prise de conscience collective mais surtout une gestion à la dimension des objectifs assignés en tenant compte de la valeur des équipes adverses.