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HENNAYA: Les coupures d'électricité irritent les riverains

par Khaled Boumediene



Les riverains de l'enclave 5, de la rue de l'Abattoir et du quartier de Sidi Chaïb ont été privés d'éclairage public cet été, à la suite d'une coupure inexplicable opérée par la Sonelgaz de Remchi au niveau d'un poste de transformation électrique, a-t-on appris auprès des services techniques chargés de la maintenance du réseau de l'éclairage public de la commune de Hennaya. En effet, ces rues qui desservent environ des centaines d'habitations ne bénéficient toujours pas de l'éclairage public, depuis la suppression d'un câble de courant électrique alimentant les poteaux et lampadaires implantés dans ces quartiers, privant ainsi de l'éclairage public environ 3.000 riverains. « On ne sait pas quels sont les mobiles qui ont poussé la Sonelgaz à nous priver de l'éclairage public en cette période de canicule et des vacances ? Ça arrive toutes les saisons estivales. Ils nous débranchent le courant de l'éclairage des points lumineux des rues de nos quartiers et nous laissent dans le noir. Veulent-ils rationaliser l'éclairage public pour réaliser des économies substantielles sur notre dos ?

Sans éclairage public, vraiment, nous ne sommes pas en sécurité. Avec les fortes chaleurs qui sévissent cet été, nos familles ne peuvent même pas sortir la nuit et nos enfants restent cloîtrés dans la maison. Nous avons aussi peur des chiens errants qui déambulent la nuit », se lamentent des habitants de l'enclave 5, qui qualifient cet évènement d'« extrêmement grave ». Ces riverains nous ont fait aussi part de leur inquiétude sur les coupures d'électricité qui se sont multipliées durant ces temps de chaleur. « Les coupures d'électricité se font de plus en plus fréquentes dans notre ville. Plusieurs quartiers de la ville les endurent. Cet été, il ne se passe pas une semaine sans que la ville se retrouve dans le noir.

Les coupures qui durent, parfois, des journées et des nuits entières ne touchent que la ville de Hennaya. On dirait que c'est une malédiction qui s'abat sur notre ville cet été. On ne sait pas pourquoi ? Avec la canicule qui sévit actuellement dans la région et l'absence d'électricité, les malades chroniques, les personnes âgées et les enfants souffrent le martyre. Ces chutes de tension provoquent même des dommages aux appareils électroménagers. Pourtant l'Etat dépense des sommes colossales dans ce domaine pour satisfaire les besoins du citoyen », nous expliquent les riverains de la vieille cité Derb Lagha. Des pannes d'électricité et des coupures sont signalées au quotidien. « Depuis le mois de Ramadan, rien ne va pour l'électricité dans la ville. On ne nous prévient même pas de ces coupures », nous dit un propriétaire d'un cybercafé. A noter qu'en matière de maintenance, les services techniques de la mairie sont à cheval sur l'éclairage public de toutes les rues des différentes cités et quartiers de la ville où ils remplacent les lampes au bout d'un laps de temps.