Les importations algériennes de céréales (blés, maïs, orge) ont atteint 1,65 milliard de dollars (MUSD) durant les cinq premiers mois de 2015, contre près de 1,45 MUSD à la même période de 2014, soit une hausse de 14,04%, selon le Centre national de l'information et des statistiques, CNIS, des douanes. Les quantités importées durant cette période ont atteint 4,99 millions de tonnes, contre 4,87 millions de tonnes sur la même période de 2014.

 La facture des importations des blés s'est chiffrée à 1,15 milliards USD contre 975,11 millions USD (+18,56%). La même tendance haussière a été observée dans les quantités importées qui sont passées de 3,02 millions de tonnes à 3,66 millions de tonnes (+21,34%), durant les deux périodes de comparaison. Par catégorie de blés, les importations de blé dur ont augmenté à 435,98 millions de dollars (886.764 tonnes) contre 281,98 millions de dollars (723.935 tonnes), en hausse de 54,61% en valeur. La facture des importations de blé tendre s'est établie à près de 720,15 millions usd (2,77 millions de tonnes) contre 693,12 millions usd (2,29 millions de tonnes), en hausse de près de 4% en valeur et de près de 21% en quantité.

Concernant le maïs (dont les semences), les importations se sont chiffrées à 398,47 millions usd (1,93 million de tonnes) contre 394,27 millions usd (1,56 million de tonnes), en hausse de 1,07% en valeur. Pour l'orge, l'Algérie a importé pour près de 96,34 millions de dollars (396.830 tonnes) contre 78,36 millions de dollars (296.098 tonnes), en hausse de près de 23% en valeur.

En 2014, la facture des importations algériennes des céréales s'était établie à 3,54 milliards de dollars, en hausse de 12% par rapport à 2013. Les prévisions du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelkader Kadi, tablent sur une récolte céréalière de 43 millions de quintaux en 2015 contre 35 millions de quintaux en 2014, soit une hausse de 20%. La campagne moissons-battage de cette année devra toucher une superficie globale de 3,3 millions d'hectares (ha) dont 1,5 million ha réservé au blé dur, un million ha à l'orge, 600.000 ha au blé tendre et 100.000 ha à l'avoine. Les pouvoirs publics ambitionnent de hisser la production céréalière pour s'établir à 69,9 millions de quintaux en 2019.